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Le Quotidien N° 668 du 8/1/2013

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Prise de fonctions des nouveaux ministres : Mahama Zoungrana et Mamounata Belem/Ouédraogo officiellement installés
Publié le mardi 8 janvier 2013   |  Le Quotidien


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© Autre presse par DR
Le nouveau gouvernement du Burkina formé le 02 janvier 2013


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Hier, lundi 7 janvier 2013, le ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des ressources halieutiques a vibré au rythme de la prise de fonctions de ses nouveaux ministres. Ainsi, Laurent Sédégo et Abdoulaye Combary passent le flambeau à Mahama Zoungrana et à Mamounata Belem/Ouédraogo.


Le mercredi 2 janvier 2013, le premier ministre, Luc Adolphe Tiao, présentait l’équipe de son nouveau gouvernement. Au ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, la structuration du département change de configuration. Le ministère est scindé en deux. Un département ministériel qui s’occupera de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire et un autre de l’Eau, des Aménagements hydrauliques et de l’Assainissement. Mahama Zoungrana est porté à la tête du premier et le second, lui, sera dirigé par une dame en la personne de Mamounata Belem/Ouédraogo. La prise de fonction officielle de ces deux ministres s’est matérialisée par la passation de charges le 7 janvier 2012.


Sous la présidence du secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, Poussi Sawadogo, cette cérémonie s’est déroulée en présence des directeurs, chefs de service et des partenaires du ministère.


Selon Poussi Sawadogo, l’équipe ministérielle sortante a imprimé une véritable dynamique au sein du ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques. Laurent Sédégo a reçu de ce fait ses félicitations. A croire les dires du secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, celui-ci quitte le gouvernement en laissant des greniers pleins et des barrages regorgeant d’eau. Il l’a par ailleurs, exhorté à être l’avocat des agriculteurs auprès de l’Assemblée nationale où il siège.

Abdoulaye Combary quant à lui, jadis appelé “l’homme des champs“, a été un acteur actif dans la lutte pour l’autosuffisance alimentaire.


Le personnel du ministère, a, par la voix du conseiller Issa Martin Bikienga, traduit son émotion quant au départ des hommes qu’il juge d’une performance éloquente. Il a traduit l’effet de leur bonne collaboration née de leur sens d’écoute élevé, toute chose qui a occasionné un travail en tandem pour que l’agriculture demeure le moteur du développement du pays. Aux nouveaux ministres, le personnel réaffirme son soutien pour la réussite tangible des missions qui leur sont assignées. De ce fait, il pense travailler à ce que le ministère joue pleinement son rôle dans l’opérationnalisation de la stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) et dans l’émergence du pays.


Laurent Sédégo, prenant la parole au nom de l’équipe sortante, a exprimé sa fierté de voir leurs œuvres reconnues et appréciées. Sa gratitude a été exprimée au président du Faso, au chef du gouvernement, au monde agricole burkinabè et aux partenaires techniques et financiers pour la confiance et l’accompagnement manifestés à leur profit au cours de leur mandat. Il a par ailleurs, félicité leurs remplaçants et lancé un appel au personnel du ministère pour continuer le combat pour d’autres résultats.


Les nouveaux ministres, à leur tour, acceptent avec respect et humilité de porter la lourde tâche. Avant de rendre hommage à leurs prédécesseurs, ils ont traduit leur marque de reconnaissance au président du Faso et au chef du gouvernement pour la confiance placée en eux. Leurs premières actions se résultant dans la réorganisation des départements, la collaboration, la synergie d’action et la collégialité seront entre autres leur leitmotiv quotidien. Ils ont donc invité le personnel administratif, technique et le personnel de soutien à se mettre toujours au travail afin de bénéficier de l’accompagnement des populations et du gouvernement. La nouvelle équipe se dit apte et confiante dans sa mission. Elle dit être consciente de l’accompagnement dont elle bénéficie, car ne dit-on pas que “si la bouche peut parler haut et fort, c’est que la nuque est bien protégée “?


Par Wind-Yida Emmanuel SAWADOGO

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