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Assemblée nationale : a la découverte du président dans son village natal
Publié le vendredi 4 janvier 2013   |  L`Express du Faso


Apollinaire
© Autre presse par DR
Apollinaire Soungalo Ouattara élu nouveau président de l’Assemblée nationale du Burkina en compagnie de l`ancien président Roch Marc Christian Kaboré


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Elu à la tête de l’Assemblée nationale avec 96 voix sur les 127 votants, Soungalo Ouattara est selon une grande frange des Burkinabè, « l’homme qu’il fallait là où il est ». Au lendemain de son élection triomphale, nous avons fait un tour dans son village natal, à Koumi. Des vieux de chez lui et des promotionnaires d’âge nous ont fait des témoignages sur son enfance et sa jeunesse.

Koumi, c’est le village natal du nouveau président de l’Assemblée nationale, Son Excellence Soungalo Ouattara. Situé à une quinzaine de kilomètres sur l’axe Bobo-Orodara, Koumi est un village rattaché à la commune de Bobo. Ainsi, Soungalo Ouattara a passé son enfance et sa tendre jeunesse « à cheval » entre Koumi et Bobo-Dioulasso. Des vieux de Koumi et des promotionnaires d’écoles (primaire et secondaire) se souviennent de cette période. « Apo » (c’est ainsi qu’on l’appelle affectueusement à Koumi), est allé à l’école du Blanc (primaire) dans son Koumi natal en 1962. Tout petit à l’époque, « Apo » selon certains ex-camarades du primaire, travaillait toujours pour être premier de sa classe. Cependant, sa volonté était parfois mise en cause par Basile Sanou, un promotionnaire de classe. « Nous avons fréquenté l’école primaire de Koumi de 1962 à 1968. Soungalo voulait toujours être premier de la classe. Mais il arrivait des fois que lui et moi disputions ce rang. C’est ainsi que je prenais souvent la « tête » et lui était deuxième. Si lui, il était premier, moi j’étais deuxième », a témoigné Basile Sanou, aujourd’hui conseiller des affaires économiques. Ce qui veut dire que le souci du travail bien fait lui colle à la peau depuis le bas-âge. Après un parcours primaire excellent, « il est admis à l’examen du Certificat d’études primaires sans difficulté et c’est au lycée Ouezzin Coulibaly qu’il a fait le secondaire. Là-bas aussi, il est admis au baccalauréat série A « sans problème » comme on dit. « Le président était un élève très brillant … », se rappelle toujours Basile Sanou. Ce bon parcours scolaire du jeune « Apo » ne l’avait pas éloigné des siens. Au contraire, il contribuait à animer les vacances scolaires dans son village (confère encadré). Autant que ses camarades d’enfance se souviennent de son humilité, autant de vieilles personnes du village de Koumi s’en félicitent. « Depuis son enfance, à l’heure où je vous parle de lui (Soungalo Ouattara), je n’ai jamais appris ni vu un acte irresponsable posé par lui. Même étant une autorité de ce rang, il a une considération pour nous tous. Nous avons nos réalités coutumières comme toutes les ethnies du Burkina. A défaut de pouvoir y prendre part lors des célébrations, il est resté obéissant à la tradition… », nous a confié Sitlê Sanou, un sexagénaire du village de Koumi. Avec lui, nous avons pu apprendre deux autres prénoms du président de l’Assemblée. Selon Sitlê Sanou, « Apo », s’appelle aussi « Kakari » et « Namagni ». Le premier prénom est selon la même source, celui que portait un des patriarches du village. Quant au second, il est relatif à la culture. Ici aussi, on peut retenir que l’humilité qu’on connaît chez lui, est cultivée depuis sa jeunesse, voire son enfance.

Basile Sanou : « Le président était un excellent danseur »

« Le président et moi étions des amis. Nous le sommes toujours d’ailleurs. Quand on se retrouve, il arrive des moments où on parle de notre enfance qui était très heureuse. Par exemple, pendant les vacances scolaires, nous organisions des « surboums ». C’était pour nous une occasion de nous joindre à nos promotionnaires du village pour « faire le show ». Le concert des auditeurs sur radio Bobo qui nous unissait très souvent, faisait plaisir. Et il arrivait des fois qu’on dansât certains morceaux. Il y avait « Tabalissimo », « Rossignol Taboulé » ; il y avait aussi plein de « morceaux » qu’on aimait, surtout la musique congolaise. Nous apprécions également la musique de « Johnny-Hallyday ». C’est de la musique qu’on dansait comme avec « à-tout-casser ». Et le président était un très bon danseur ! A l’époque, nous portions les modèles de pantalon « bas-40 » et on se laissait aller lors de nos surprises-parties. C’est avec plaisir que nous évoquons ces moments aujourd’hui. Car, la volonté qu’on connaît de lui et surtout l’humilité envers les autres, donnaient une particularité à l’ambiance et ce sont des souvenirs qu’on raconte aujourd’hui avec plaisir. Nous avons suivi son élection à la tête de l’Assemblée nationale en famille ! Autant que je le connais, je suis sûr qu’il va donner raison à Son Excellence Blaise Compaoré, président du Faso, qui lui a fait confiance en lui permettant d’occuper le « perchoir » de la représentation nationale. Bon vent à lui ».

Souro DAO

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