La direction régionale des Droits humains et de la promotion civique a organisé, du 14 au 20 décembre dans la région du Sud-Ouest, des activités entrant dans le cadre de la Semaine nationale de la citoyenneté. Un cross populaire à Gaoua et une conférence publique à Batié étaient, entre autres, les activités inscrites au programme.
Les activités de la Semaine nationale de la citoyenneté ont connu leur démarrage le 14 décembre 2012 avec un cross populaire. Le top départ de la SENAC 2012 donné par Mme le secrétaire général (SG) de la région du Sud-Ouest, Mme Chantal Boni, a été marqué par une activité sportive qui a réuni plusieurs couches socioprofessionnelles sur le pavé ; notamment des jeunes, mais aussi des personnes âgées et celles en situation de handicap. Les fonctionnaires, et en particulier les forces de sécurité, ont participé massivement à ce cross de lancement de la SENAC qui était ponctué de chants. Et cette symbiose d’entame entre, de l’avis du SG du gouvernorat, en droite ligne du thème de la commémoration : « Droits humains et civisme : quelle synergie d’actions pour une société de tolérance et de paix ». C’était justement ce thème qui était à l’ordre du jour d’une conférence publique animée à Batié par Tasséré Bambara, directeur régional des Droits humains et de la promotion civique du Sud-Ouest. La rencontre à la Maison des jeunes de Batié entre le public et le Directeur régional (DR) des Droits humains, s’est révélée comme une sortie de sensibilisation.
L’avènement d’une paix durable
Morceau choisi du message du DR à l’endroit des participants à la conférence dont une grande partie était constituée d’élèves : « Les casses nous tirent vers le bas.Tout le monde est concerné par les dégâts. Faisons de sorte à protéger le patrimoine national, les biens publics. Il ne peut y avoir de droits pour chacun que si chaque citoyen se fait le devoir de les respecter ». Et poursuivant ses propos, M. Bambara a fait savoir que la paix, tant à l’échelle des familles que du pays, doit être l’affaire de tous. La tolérance conduit, selon lui, à cette paix. Pour certains participants qui ont réagi à la suite de la conférence, l’Etat donne à chaque fois l’impression de n’entendre que le message des casses. « A force de revendiquer, on peut changer le monde mais pas par des casses », a dit le DR avant de signifier que là où on ne respecte pas les droits humains, forcément on se met à dos la population. Pour lui, chaque partie doit, dans une synergie d’actions, jouer sa partition pour l’avènement d’une paix durable.