La Direction provinciale de l’enseignement de base et de l’alphabétisation (DPEBA) de la Comoé a tenu unConseil de direction le 21 décembre 2012, sous laprésidenceduhaut-commissaire Casimir B Séguéda. Ledit conseil a permis de mettre les mairies face à leurs responsabilités dans l’organisation de l’examen du CEP.
Depuis le transfert des écoles aux communes, intervenu dans notre pays avec la communalisation, certaines charges sont dévolues aux mairies. Au nombre de ces charges se trouventen bonne place le transport et l’hébergement des élèves-candidats au CEP et des maîtres accompagnateurs depuis leur village jusqu’aux centres de composition. Dans la Comoé, les enveloppes qu’allouent les communes à cette dépense varientd’une localité à une autre au point que la question a constitué un des points de l’ordre du jour du premier Conseil de direction de la DPEBA/ Comoé que le haut-commissaire Casimir B Séguéda a présidé, le 21 décembre 2012. Initialement prévu pour s’intéresser aux différents maires, ce conseil n’a finalement rassemblé que les secrétaires généraux (SG) de mairie. Ce que le directeur provincial Jean Etienne Zoungrana explique par la tenue récente des élections et des changements qui suivront au sein des conseils municipaux. « Les SG de mairie sont en quelque sorte la mémoire des communes et ils pourront rendre compte de nos délibérations aux nouvelles équipes municipales qui seront mises en place », a-t-il dit. Bien que des textes existent et indiquent que les mairies doivent s’occuper du transport et de l’hébergement des candidats et des maîtres accompagnateurs lors des sessions du CEP, dans la Comoé et d’une commune à l’autre, les inspecteurs Chefs de circonscription del’enseignement de base (CCEB), ont noté une disparité dans cette prise en charge. Pendant que les unes prévoient dans leur budget 1800 F CFA par enfant, d’autres communes n’ont alloué que 600 F CFA. Ce qui n’est pas sans désagréments puisque souvent, les parents dont la plupart sont démunis sont appelés à la rescousse.
La mairie doit assister les communes
Aussi les CCEB ont-ils souhaité que cette allocation soit harmonisée.Selon le DPEBA Jean Etienne Zoungrana, le rôle d’une mairie est capital dans la bonne organisation du CEP et sa contribution pourrait, un tant soit peu, résorber les difficultés qui minent le bon déroulement des sessions. Du début à la fin de l’année scolaire, a-t-il dit aux SG des 9 communes de la province, la mairie doit assister non seulement les écoles, mais aussi les inspections. Pour les SG des mairies cettesituation est amputable à un déficit de communication.C’est pourquoi ils ont invité les inspecteurs, une fois de retour dans leur commune, à nouer des liens étroits ou à les renforcer avec le Conseil municipal. Au cours de ce conseil, les acteurs de l’éducation de la Comoé ont présentéles résultats scolaires de l’année scolaire écoulée (CEP et entrée en sixième) aux SG des mairies. Tout en regrettant la non-atteinte des objectifs que la province s’était fixés, le haut-commissaire a fait savoirqu’une remise en cause est nécessaire quand bien même des contraintes mises en évidencepourraient justifier les performances réalisées.