Dans le paysage politique, chaque année s’en va en laissant l’image d’hommes et femmes qui l’ont marquée. La rédaction de Burkina 24, avec le recul nécessaire qu’il faut pour considérer les faits, décisions et gestes dignes de marquer les esprits, a extrait de la multitude un homme qui a brillé par ses actes et qui selon elle, est l’homme de l’année 2012: Simon Compaoré, le maire sortant de la ville de Ouagadougou.
Exemple d’alternance
Au moment où l’alternance et la redevabilité sont les principes revendiqués un peu partout dans le monde, Simon Compaoré, maire de la ville de Ouagadougou, a donné l’exemple et pourquoi pas, tracé le chemin que devront suivre tous ceux qui sont avides de s’accrocher au pouvoir.
Nullement affaibli sur le plan politique, l’homme aurait pu briguer encore les rênes de la ville. Il s’est cependant éclipsé pour laisser la gestion de la chose publique à des idées nouvelles.
Il s’assume
Simon Compaoré n’est certes pas exempt de reproches, mais ce qu’est devenue aujourd’hui la capitale du Burkina Faso lui est dû en grande partie. Il ne s’est d’ailleurs pas dérobé à l’exercice du rendre compte car il s’est dit prêt à répondre à toute plainte en justice.
Classé deuxième homme de l’année 2011 par votre média Burkina 24, Simon Compaoré a finalement compris que les medias, loin d’être des ennemi ou des adversaires, et en a fait ses compagnons pour annoncer aux Burkinabè en général et aux Ouagavillois en particulier, qu’il quitte la mairie, pas par la petite porte située en face de la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou, mais par le grand boulevard du Rond point des Cinéastes.
Bravo à Simon Compaoré et que son courage serve d’exemple de la basse à la plus haute échelle de gestion du pouvoir !