Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Yipènè Djibrill Bassolé, et l’Ambassadeur du Japon au Burkina, Tsutomu Sugiura, ont signé, le jeudi 27 décembre 2012 à Ouagadougou, des échanges de notes relatifs aux projets d’approvisionnement en eau potable dans le Plateau central et dans le Centre sud (phase 2) ainsi que de soutien aux agriculteurs défavorisés (KR2).
D’un montant de 47 millions de Yen, soit environ 329 millions de FCFA pour le premier accord de don relatif au projet d’approvisionnement en eau potable dans le Plateau central et un second don d’une valeur de 370 millions de Yen, soit environ 2 milliards 590 millions de FCFA, en soutien aux agriculteurs défavorisés, tels sont les tenants et les aboutissants des deux échanges de notes. Pour l’Ambassadeur du Japon au Burkina, Tsutomu Sugiura, la signature des deux accords prouve, une fois de plus, l’engagement de son pays à accompagner le gouvernement burkinabè dans sa lutte pour le développement économique de base et l’amélioration des conditions de vie des populations. Selon lui, le premier don est destiné au financement de l’étude détaillé de la 2e phase du « Projet d’approvisionnement en eau potable dans les régions du plateau central et du centre-sud ». Le don, a-t-il poursuivi, va permettre de réaliser des études approfondies afin d’aboutir à des résultats satisfaisants permettant la mise en œuvre appropriée de la 2e phase du projet. Il a souligné, qu’à travers le projet, le japon veut renforcer le partenariat avec le Burkina Faso en l’accompagnant dans ses efforts pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en matière d’approvisionnement en eau potable. Quant second don, M. Sugiura a fait savoir qu’il est octroyé dans le but de contribuer à la mise en œuvre du projet de sécurité alimentaire pour les agriculteurs défavorisés. A l’entendre, l’agriculture constitue une composante majeure de l’activité économique du Burkina Faso. « C’est pourquoi nous sommes convaincus que le développement du pays ne peut se faire sans appuyer les agriculteurs défavorisés, qui constituent la majeure partie de la population », a-t-il signifié. De l’avis du diplomate nippon, ce second don va permettre aux petits agriculteurs du secteur céréalier de s’acquérir des engrais à un prix moins cher que celui du marché. Il a également noté que cette contribution s’inscrit dans le cadre de l’initiative du G8 « Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition », visant à promouvoir le secteur agricole en soutenant le programme sectoriel des pays ciblés en Afrique. « Je me réjouis d’avoir signé (…) ces échanges de Notes et ces accords de dons, qui s’inscrivent dans le cadre l’aide financière non remboursable du gouvernement japonais », s’est réjoui le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Yipènè Djibril Bassolé. Il a indiqué que si la première enveloppe vient renforcer les acquis de la première phase du projet et soulager davantage les populations burkinabés de la précarité en matière d’approvisionnement en eau potable, la deuxième apportera une bouffée d’oxygène aux agriculteurs qui se heurtent à l’épineux problème d’intrant, matière première indispensable à toute production en quantité et en qualité. « Nous sommes d’autant plus satisfaits que la relance de ce projet se concrétise comme nous l’avions souhaité lors de la 3e session des consultations bilatérales entre nos deux pays, tenues en août dernier à Tokyo », a laissé entendre le ministre Bassolé. Tout en traduisant la reconnaissance et la gratitude du peuple burkinabé au gouvernement et au peuple japonais pour leur soutien indéfectible, M. Bassolé a rassuré que les dons seront utilisés en conformité avec les accords signés.