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Des parlementaires européens et africains réunis à Ouagadougou contre l’excision
Publié le mercredi 5 septembre 2012   |  AIB


Dominique
© Autre presse par DR
Dominique Tilmans, sénateur fédéral belge de la Province de Luxembourg


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Ouagadougou - Plus de 30 parlementaires africains et européens sont réunis à Ouagadougou, pour discuter de la lutte contre l’excision transfrontalière, a constaté une journaliste de l’AIB sur place, ce mercredi.

Une réunion de suivi de l’excision transfrontalière a regroupé ce mercredi à Ouagadougou, les délégués de l’Association des parlementaires européens avec l’Afrique (AWEPA), de l’Assemblée nationale du Burkina des députés ouest africains, ainsi que des représentants du Fonds des Nations unies pour la population.

L’atelier parlementaire international va aborder la problématique de l’excision transfrontalière, particulièrement le cas de l’excision entre le Burkina Faso et le Mali.

« Au Mali, une loi visant à interdire les MGF n’a pas encore été adoptée et les épisodes de mutilation de petites filles burkinabés au-delà de la frontière sont fréquents », indique un document d’évaluation remis à la presse.

Les participants vont aussi examiner un projet de l’AWEPA intitulé « Le rôle des parlementaires dans l’abandon des mutilations génitales féminines (MGF/E) ».

Selon les organisateurs de la rencontre, ce projet a pour objectif de renforcer les capacités des parlements africains à œuvrer pour favoriser l’abandon de l’excision. Pour la sénatrice belge, Dominique Tilmans, le problème de l’excision n’est pas seulement africain, mais mondial car touchant des pays comme la France et la Belgique.

La dimension européenne de l’excision, notamment l’excision de petites filles pendant les périodes de vacances sera abordée à cours des échanges, ont indiqué les organisateurs.

Des pistes de solutions sont esquissées pour contrer cette excision transfrontalière. Elles impliquent des mesures internes, mais aussi une meilleure coopération avec les autorités maliennes, par le renforcement de leurs actions parlementaires.

Selon la 2e vice-présidente de l’assemblée nationale du Burkina Faso, Fatoumata Diendéré, entre 100 et 140 millions de jeunes filles et femmes ont été victimes de cette pratique dans le monde et plus de 3 millions de jeunes filles en courent le risque chaque année, rien qu’en Afrique.

« Les parlementaires peuvent et doivent jouer un rôle clé dans ce sens en légiférant et en contrôlant l’action gouvernementale », a-t-elle martelé.

Les parlementaires burkinabè avaient déjà préconisé l’intensification de la sensibilisation des régions les plus sensibles et le développement de messages innovants, ainsi que la production de matériels de sensibilisation et de la coopération régionale et internationale.



La rencontre de Ouagadougou sera suivie d’une activité de sensibilisation les 6 et 7 septembre 2012 à Ouahigouya, dans la province du Yatenga et connaîtra la participation de députés burkinabé et européens.

Elle a regroupé environ 35 personnes dont 10 députés burkinabè, 10 députés maliens, 2 députés européens et des parlementaires venus de la Côte d’ivoire, du Bénin, du Togo et du Niger prennent part à cette rencontre de suivi sur la pratique transfrontalière de l’excision.

ED/AMK

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