Dans le cadre du Programme amélioration et diversification de l’offre éducative en Afrique de l’Ouest (PADOE), Aide et Action international a organisé, du 19 au 21 décembre 2012, un atelier sous-régional de partage sur la décentralisation de l’éducation. Parrainé par le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly, l’atelier avait pour objectif de restituer une étude sur l’état des lieux de la décentralisation/déconcentration de l’éducation dans les sept pays d’intervention de Aide et Action international (AEAI) en Afrique de l’Ouest et ce, dans le cadre de la phase du PADOE.
Du 19 au 21 décembre 2012, les gouvernants de Aide et Action international Afrique étaient réunis à Ouagadougou pour restituer l’étude sur l’état des lieux de la décentralisation de l’éducation dans les 7 pays d’intervention de Aide et Action international en Afrique de l’Ouest. Le document à restituer, a soutenu le gouvernant de Aide et Action international au Burkina, Tiassay Ziba, « est de qualité et servira de guide pour les acteurs des systèmes éducatifs ». Cet atelier qui se tient dans le cadre de la deuxième phase du Programme amélioration et diversification de l’offre éducative en Afrique de l’Ouest (PADOE II) s’inscrit dans une vision du développement par l’éducation. En effet, la deuxième phase du PADOE est la suite logique d’une première qui s’est déroulée entre 2005 et 2007. Pour le directeur de la coordination de la région Afrique, Koffi Affo Adjimon, « la deuxième phase vise l’amélioration de l’offre éducative par le renforcement des capacités des structures de gestion et de pilotage du système éducatif et le développement des formes alternatives d’éducation ». Ce faisant, a poursuivi Koffi Affo Adjimon, cette deuxième phase vise entre autres objectifs, le renforcement et la consolidation des acquis des phases précédentes pour assurer la pérennisation, l’accompagnement de la diffusion et la mise à l’échelle des expériences réussies, la contribution à la modélisation des alternatives éducatives éprouvées.
Cette étude, a souligné la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly, « constitue une girouette pour nous indiquer la direction à prendre en matière de gestion décentralisée de l’éducation ». Pour elle, le gouvernement s’est engagé dans le transfert de l’éducation aux communes. Forte de ce constant, Koumba Boly a soutenu que « la présente étude nous donne l’occasion de mesurer le chemin parcouru et d’apprécier les efforts toujours à consentir ». C’est pourquoi, elle invite les différents acteurs de l’éducation, les exécutifs communaux nouvellement élus à s’approprier le document. Car, a-t-elle dit, « cette étude a une double importance. Elle nous renvoie notre propre image en matière de décentralisation de l’éducation d’une part et de l’autre, elle nous ouvre une fenêtre d’échanges et de partage sur les expériences de six pays francophones de l’Afrique de l’Ouest ». « Et comme les bonnes pratiques n’ont pas de frontières, c’est l’occasion de construire des mécanismes d’échanges pour vous enrichir mutuellement », a conclu la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation