Le gouvernement burkinabè a tenu son dernier conseil de l’année, hier, 27 décembre 2012, sous la présidence du président du Faso, Blaise Compaoré. Les ministres ont offert un cadeau de fin d’année aux chercheurs d’emploi avec la création d’un observatoire chargé de les renseigner, en temps réel, sur les offres disponibles.
Bientôt les informations concernant le marché de l’emploi et de la formation professionnelle seront collectées, traitées, analysées et diffusées, en temps réel, à l’intention des milliers de personnes à la recherche du travail. Cette décision émane du dernier conseil des ministres de l’année 2012 du gouvernement de Luc Adolphe Tiao. En effet, le conseil a adopté le statut portant création d’un Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF).
Selon le ministre de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi, Achille Marie Joseph Tapsoba, c’est un outil qui permettra de mesurer les fluctuations entre l’offre et la demande en matière d’emploi. « L’observatoire offrira toute information utile qui peut situer, non seulement les décideurs, mais aussi, le public. C’est également une structure pour renseigner la base de données de l’Observatoire sous-régional de l’emploi et de la formation professionnelle qui sera mis en place par l’Union économique et monétaire ouest- africaine (UEMOA) », a-t-il précisé.
En outre, le gouvernement a engagé des réflexions sur le rétablissement du prix de la Carte nationale d’identité burkinabé (CNIB). Le prix passera de 500 FCFA à 2 500 FCFA. En plus de ces points inscrits à l’ordre du jour, le conseil a eu droit à un rapport exhaustif de l’organisation de la 8e édition du mois de la solidarité, produit par la ministre de l’Action sociale et de la solidarité nationale, Clémence Traoré/Somé. A en croire la ministre, la collecte des fonds, initiée par son département au profit des personnes indigentes, a porté des fruits.
La population burkinabè, à ce jour, a laissé parler son cœur à hauteur de plus de 122 millions de FCFA. « Nous avons de bons espoirs d’atteindre les 148 millions FCFA que nous avons obtenus à l’édition 2011 », a-t-elle souhaité. Mme Traoré a rassuré de la mise sur pied de stratégies permettant de gérer convenablement, l’argent reçu.
Le Conseil des ministres a également adopté un rapport portant création de l’Agence de promotion des investissements au Burkina Faso (API-BF). Cette structure contribuera à faciliter les investissements étrangers et nationaux de gros volume, selon la logique du gouvernement Tiao. « Il faut permettre aux gens qui veulent investir au Burkina de ne pas se perdre dans la recherche des documents, des licences ou de sites », a justifié le ministre en charge du Commerce, Arthur Patiendé Kafando.