Le Centre national des archives a organisé les 20 et 21 décembre 2012 à Ouagadougou, un atelier au profit de 20 gestionnaires de fonds archivistiques sur la « Procédure de transfert des archives des ministères et institutions vers le Centre national des archives ».
L’atelier vise, selon les premiers responsables du Centre national des archives (CNA), à concevoir un standard normatif qui permettra de définir les conditions de forme et de fond pour un meilleur versement et transfert des archives des départements ministériels vers les Archives nationales. Deux jours durant, 20 archivistes du CNA et des départements ministériels ont bénéficié de communications basées sur une approche participative. La première communication, animée par Ibrahim Cissé, a porté sur les « Conditions de transfert d’archives vers un dépôt national », tandis que la seconde a été développée par Pascal Soubeiga sur le thème de « Cycle de gestion d’un projet de récupération de fonds d’archives ». Pour le directeur général du CNA, Pr Hamidou Diallo, cet atelier s’avérait nécessaire, eu égard à l’accroissement des sollicitations et des versements d’archives au CNA par les départements ministériels et les institutions. Cependant, a poursuivi Pr Diallo, ces partenaires n’ont pas toujours transféré leurs archives dans des conditions qui permettent leur meilleure réception et prise en charge par le CNA. Cet intérêt de plus en plus accru pour les services du CNA, a-t-il relevé, s’est opéré, grâce à la réorganisation des départements ministériels en 2008 et aux activités de formation et d’information initiées par sa structure. Et Pr Hamidou Diallo de rappeler aux participants, la mission première du CNA qui, selon lui, travaille à « une meilleure sauvegarde du patrimoine archivistique, afin que les générations futures puissent y avoir accès facilement ». A cet effet, le Centre national des archives organise régulièrement, des conférences publiques et des animations pédagogiques au profit des élèves et étudiants. La dernière conférence, assurée par Dr Maxime Compaoré, le jeudi 11 octobre 2012, a retracé l’histoire de l’enseignement colonial en Haute-Volta (actuel Burkina Faso) de 1895 à 1960.
