Police de Ouagadougou 33 motos volées restituées #aOuaga

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Police de Ouagadougou 33 motos volées restituées

Publié le lundi 26 janvier 2015 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Cinq motos volées et retrouvées par la brigade de gendarmerie de Boulmiougou

Le commissariat central de police de la ville de Ouagadougou a remis, le vendredi 23 janvier 2015, 33 motocyclettes volées, à leurs propriétaires. Ces engins ont été saisis lors des opérations que la police a menée dans la capitale et à l’intérieur du pays.

«A la fin du mois octobre dernier, des voleurs sont rentrés dans notre maison et ont emporté des bouteilles de gaz, des ordinateurs, des portables et ma moto. Après avoir fait le tour des autres commissariats de la ville de Ouagadougou, j’ai retrouvé la moto au central». Telle est la confidence d’une victime de vol, Mme Sita Dao, toute joyeuse, après avoir reçu sa moto des mains du commissaire principal de Ouagadougou, Wennélebsida Jean Alexandre Darga. Comme elle, 32 autres victimes ont récupéré leurs engins le vendredi 23 janvier 2015, lors d’une cérémonie que le commissariat central de la police a organisée. Vincent Ahoubougabé est l’un de ceux-là. Il a salué le travail «minutieux» des policiers, permettant à des citoyens de retrouver la joie. «Quel que soit ce qu’on a perdu, c’est un bien et quand on le retrouve on est content», a-t-il lâché, non sans inviter ceux qui s’adonnent au vol d’abandonner leur pratique parce que cela ne leur sert pas. «La preuve en est que certains des engins qu’ils ont volés ont été retrouvés. Ils n’ont pas pu bénéficier et si on les prend aussi ça ne sera pas bien pour eux», a illustré Vincent Ahoubougabé. Selon le commissaire principal Darga, des milliers d’engins à deux roues sont entreposés dans les différents commissariats de la ville de Ouagadougou et attendent d’être restitués à leurs propriétaires. Pour 2014 seulement, a-t-il déclaré, ses services ont reçu 1281 déclarations de pertes d’engins à deux roues. «C’est l’occasion pour nous d’appeler toutes les victimes à faire le tour pour voir s’il n’y a pas leurs engins. Aussi, nous invitons ceux qui ont reçu les leurs à être des porte-voix auprès des autres victimes et à la population de collaborer avec nos services. C’est à ce prix que nous allons mieux réussir notre mission», a dit M. Darga.

Joseph HARO