Ouagadougou - Le prix de la Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) sera rétabli à son montant initial de 2500 F.CFA, a décidé le conseil de ministre à sa séance du jeudi 27 décembre 2012.
Au terme de ses délibérations le conseil a marqué son accord pour le rétablissement du coût initial de la CNIB qui est de deux mille cinq cent (2 500) F CFA.
Le prix jusque là appliqué est de 500 F.CFA soit 5 fois moins.
« Cette mesure qui se poursuivait jusqu’à ce jour a engendré de graves conséquences sur le fonctionnement de l’Office National d’Identification qui a accumulé un arriéré de paiement de près de deux milliards (2 000 000 000 000) de FCFA », lit-on dans le compte rendu du conseil des ministres.
Le prix de 500 F.CFA avait été arrêté par le gouvernement burkinabè à l’orée du scrutin présidentiel de novembre 2010, en vue afin de permettre à une grande majorité des Burkinabè en âge de voter de s’inscrire sur la liste électorale.
Ce taux a d’abord été appliqué dans les zones rurales avant de s’étendre aux grandes villes comme Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.
Lors d’un point de presse, le mercredi 17 novembre 2010, l’ex directeur général de l’Office nationale d’identification, le colonel Abdou Diallo affirmait que 4 432 231 CNIB ont été produite à la date sus-indiquée.
Le 27 juillet 2012, le portail Zoodmail publiait « une lettre de travailleurs de l’ONI » adressée au premier ministre Beyon Luc Adolphe Tiao.
Un extrait de cette « lettre » disait ceci : « Excellence monsieur le Premier ministre, la situation de l’Office National d’Identification est très critique et quelque chose doit être fait pour éviter que l’ONI ne mette la clef sous le paillasson ».
