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Le Quotidien N° 659 du 27/12/2012

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Ministère de la santé : Le plan d’action 2013 au cœur du deuxième CASEM
Publié le jeudi 27 decembre 2012   |  Le Quotidien


Adama
© Autre presse par DR
Adama Traoré premier responsable du département de la santé du Comité national de développement sanitaire (CNPD)


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Le deuxième Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de la santé se tient les 26 et 27 décembre 2012 à Ouagadougou. Durant ces 48 heures, les participants vont jauger le bilan des activités au titre de 2012 et identifier les défis qui attendent le département pour l’année à venir. La cérémonie d’ouverture des travaux du conseil qui a eu lieu le 26 décembre a été présidée par le ministre Adama Traoré.

« Le plan d’action 2013 du ministère de la Santé », c’est sous cette thématique centrale que le département dirigé par Adama Traoré tient son deuxième conseil d’administration au titre de l’année 2012. Ce thème, aux dires du premier responsable du département ministériel de la santé, cadre bien avec la vision de Blaise Compaoré. « 2013 est une année charnière de mise en œuvre du programme quinquennal du président du Faso, bâtir ensemble un Burkina émergent et la stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD)», a rappelé le ministre de la Santé. Pour rester en phase avec la vision du président du Faso, le plan d’action 2013 du ministère de la Santé devra mettre l’accent sur la mise en œuvre du Plan national de développement sanitaire (PNDS) 2011-2020 afin d’assurer la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Pour ce faire, le plan d’action 2013 devra permettre une plus grande visibilité sur la programmation des structures du ministère, de faciliter le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre du PNDS 2011-2020 et d’apprécier l’évolution du département vers l’atteinte des OMD. Aussi, ce CASEM est le lieu pour le ministère de la Santé de faire le bilan de la mise en œuvre des recommandations des précédentes rencontres de ce genre. Le financement basé sur les résultats et les perspectives, l’étude prospective sectorielle à l’horizon 2030 devront également s’inviter aux débats. Le présent conclave des hommes en charge de la santé des Burkinabè ne sera pas moins qu’une une rencontre de sensibilisation sur la corruption dans le secteur. En effet, le deuxième jour du CASEM est dénommé « Journée de sensibilisation sur la lutte contre la corruption dans le secteur de la santé ». L’intention est de se mettre en phase avec les institutions de l’Etat telles l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE) qui vient de tenir les assises nationales sur la corruption pour des avancées décisives à travers des actions fortes et concrètes. Au-delà, l’objectif est celui du renforcement de la gouvernance et du leadership dans le département dirigé par Adama Traoré. « Les conseils d’administration sont des moments forts pour les départements ministériels.

Pour ce deuxième CASEM de 2012, nous allons faire le point sur les recommandations. Nous allons revoir les problèmes que nous avons rencontrés dans la mise en œuvre de certaines d’entre elles et analyser l’impact de celles qui ont connu une mise en œuvre complète. Après, nous allons revisiter le plan d’action de 2013 pour fixer les grands axes qui vont se mener au cours de ce laps de temps. Il s’agit de la question du personnel, des infrastructures et de la bonne gouvernance », a résumé le patron de la cérémonie d’ouverture des travaux du CASEM, le ministre de la Santé, Adama Traoré. Le deuxième Conseil d’administration du secteur ministériel de la Santé se tient dans un contexte marqué par une crise au sein du département. En effet, la grogne est montée au niveau des agents, du moins ceux regroupés au sein du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA). Et au ministre de la Santé de se montrer sensible sur ces manifestations qui affectent le bien-être des populations, même s’il dit comprendre le partenaire social. « C’est tout à fait normal que les partenaires sociaux qui nous accompagnent posent un certain nombre de problèmes, mais nous souhaitons que nos partenaires puissent nous accompagner dans le dialogue. Nous faisons des efforts pour améliorer les conditions de travail, les rémunérations et sur la question des carrières », a dit Adama Traoré pour inviter le syndicat au dialogue. « Sur les conditions de travail, c’est un perpétuel recommencement. La démarche, c’est de travailler à ce que l’environnement s’améliore tous les jours. Sur les carrières, ils sont dans leur rôle, mais nous jouons également le nôtre dans le sens de la résolution de cette question.

Nous travaillons également dans le sens de l’amélioration des rémunérations », a expliqué le ministre de la Santé, Adama Traoré

Par Géraud Kambou (Collabrateur)

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