Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Tournée du ministre de l’éducation nationale Bientôt un statut particulier pour le personnel du MENA
Publié le vendredi 23 janvier 2015  |  AIB
Le
© Ambassade par DR
Le ministre de l`Education nationale et de l`Alphabétisation, Samadou Coulibaly, a séjourné aux Etats-Unis d`Amérique du 14 au 17 décembre 2014 pour participer aux travaux du Conseil d`administration du Partenariat mondial pour l`éducation (PME)




Dori, (AIB) - Le ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation Samadou Coulibaly a rencontré les acteurs du système éducatif de la région du Sahel le mardi 20 janvier 2015 à Dori. Il a été question entre autres du continuum, du statut particulier des agents du MENA, du manque d’infrastructures et des ressources humaines.


Dans le cadre de la tournée du ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation Samadou Coulibaly dans les structures déconcentrées de son département, il a échangé avec les acteurs éducatifs du Sahel le mardi dernier. Cela a été une opportunité pour ces acteurs de poser un certain nombre de préoccupations et de doléances à leur premier responsable. De l’avis du directeur régional de l’éducation nationale et de l’alphabétisation du Sahel Charles Alfred Yoni, le taux d’achèvement au primaire est de 57, 6% au plan national contre 21, 10% dans sa région au titre de 2014. A cet effet, il a dit que les causes de cette sous scolarisation sont le mode de vie de nomade des populations, le développement de l’orpaillage, les mariages précoces, l’utilisation des enfants dans l’économie familiale et l’impact négatif des échecs scolaires qui finissent par décourager les parents déjà réticents au système classique proposé à leurs enfants. Hormis ces difficultés, celle du statut particulier du personnel de l’éducation a été posé. Pour ce qui concerne le transfert du post-primaire au MENA, le manque d’infrastructures et d’enseignants ainsi que celui de matériels pédagogiques et scolaires y compris le non paiements des frais de vacation ont été évoqué.

Parlant du continuum, le ministre a confié qu’il permet de garder les enfants à l’école jusqu’à l’âge de 16 ans. Cependant, poursuit-il, il y a eu de la précipitation dans sa mise en ouvre parce que selon les techniciens du MENA, il avait été prévu une mise en œuvre graduelle avec le recrutement de 800 enseignants pour l’année scolaire 2014-2015. «En faisant ça, le problème d’infrastructures ne se serait pas posé. Lorsque sa mise en œuvre a été généralisée sans pour autant mettre les moyens y relatifs, le besoin en enseignant a été estimé à 2 500 du post-primaire pour l’année scolaire en cours. Rapidement, un concours a été lancé pour recruter 1 500 enseignants directs pour le post-primaire et reconvertir 1000 enseignants du primaire en post-primaire, titulaire de diplômes universitaires appropriés»,a expliqué le premier responsable du MENA. Et de préciser que malheureusement, les besoins ont élevés dans les matières scientifiques à savoir mathématique, SVT et physique-chimie. Dans ces matières, a-t-il ajouté, il n’y avait pas de candidats répondants aux critères du concours. «Le concours ayant livré ses résultats, nous étions à 571 admis auxquels sont venus s’ajoutés les sortis de l’IDS et les stagiaires de l’ENS/UK. Ce qui a donné un total de près de 700 professeurs alors que nous attendions 2500 d’où un gap de 1 500 enseignants», a indiqué Samadou Coulibaly.

Quant au statut particulier du personnel du MENA, le directeur des ressources humaines dudit ministère Sibiri Evariste Sawadogo a laissé entendre qu’il est en élaboration et prendra en compte tous les acteurs du préscolaire, du primaire et du post-primaire. A cet effet, M. Sawadogo a révélé que toutes les composantes notamment les structures syndicales, l’administration entre autres sont impliquées dans cette élaboration du statut particulier du personnel du MENA.

A l’issue de la rencontre, le ministre Coulibaly a affirmé qu’il était crucial de venir échanger de vive voix avec les acteurs éducatifs du Sahel en vue de recueillir leurs préoccupations et voir ensemble ce qui était nécessaire de faire pour améliorer leurs conditions de travail. C’est en ce sens qu’il a remercié tous les participants à la rencontre pour leurs franchises qui a caractérisé les échanges.«Nous avons remarqué la volonté des responsables à trouver des solutions locales à un certain nombre de problèmes sans compter sur l’appui de l’autorité centrale. Pour ce qui nous concerne, nous avons recensées des difficultés et nous avons déjà envisagé des rencontres pour les solutionner», a-t-il conclu.

Souaibou NOMBRE
Commentaires