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Me Guy Hervé Kam -UPC : « le Conseil constitutionnel n’a pas voulu dire le droit »
Publié le jeudi 27 decembre 2012   |  Autre presse


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© Autre presse par DR
Me Guy Hervé Kam conseiller de l’Union pour le progrès et le changement (UPC)


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L’Union pour le progrès et le changement (UPC) et ses conseils- Me Guy Hervé Kam et Me Séraphin Somé- ont fait le bilan de leurs recours juridique depuis le déclenchement de la machine électorale le mercredi 26 décembre 2012 au siège du parti à Ouagadougou.

Au siège de l’Union pour le progrès et le changement le mercredi 26 décembre dernier, l’UPC assisté de ses conseils font le bilan de leur bataille judiciaire. « Les décisions sont insatisfaisantes. On est traversé par l’amertume » résume Me Guy Hervé Kam, l’un des avocats du parti. « Nous avons été en justice, voilà ce qu’on a obtenu » a exposé le correspondant du centre de l’UPC, Bruno Kafando. Ce que a obtenu le parti du lion, c’est que le recours au Conseil d’Etat pour l’annulation des municipales dans le Kadiogo a été déclaré irrecevable au motif du non respect des délais en la matière est un refus de rendre justice et un déni de justice, a estimé Me Kam. Le retrait de l’UPC dans la procédure devant le tribunal administratif de Ouagadougou pour l’annulation des municipales dans l’arrondissement 4 de Ouagadougou est « stratégique » selon Me Kam.

L’UPC a préféré se battre pour « le gros morceau en demandant l’annulation du scrutin couplé dans le Kadiogo devant le Conseil Constitutionnel » a ajouté le correspondant de l’UPC au Kadiogo. « Il n’ya rien d’autre » a-t-il lâché avant de s’indigner face à ce qu’il a qualifié d’insinuation comme quoi, l’UPC aurait reçu des pressions pour retirer son recours au niveau du tribunal administratif de Ouagadougou. A propos du recours en annulation des législatives au Kadiogo devant le Conseil constitutionnel, l’UPC est allé avec des « preuves solides » en se focalisant sur « ce qui est le concentré des irrégularités lors du processus électoral à savoir l’arrondissement 4 de Ouagadougou » a soutenu Me Kam. « Le Conseil constitutionnel n’a pas voulu dire le droit » a-t-il laissé entendre. De ces résultats, « il appartient à chacun de tirer ses conclusions », a argumenté Bruno Kafando. Mais « il faut qu’on change » croit-il savoir. Dans tous les cas, fait remarquer le correspondant Kadiogo de l’UPC, toutes ces démarches font partie du principe de montrer à la face du monde les réalités de la démocratie burkinabè. Sur les décrets produits par les magistrats, Boureima Badini et Somkinda Traoré pour justifier leur mise à détachement et leurs candidatures au législative dans le Yatenga dont l’UPC doute de la sincérité des documents, un recours en annulation des decrets a été introduit devant le Conseil d’Etat le 20 novembre dernier.

Au cours de la conférence de presse, l’UPC à travers a dénoncé « les pressions de toutes natures et de toutes parts pour acheter les voix de certains conseillers en vue d’obtenir la victoire du CDP lors de l’élection du maire à Orodara, province du Kénédougou dans la région des Cascades ».

Selon les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante, l’UPC a obtenu 13 conseillers, le Congrès pour la démocratie et le progrès 12 sièges et 02 postes pour la Parti pour la démocratie et le socialisme, parti des bâtisseurs (PDS/Metba). Les conseillers UPC et PDS/Metba ont formé une coalition qui a aboutit à une majorité de 15 conseillers municipaux sur les 27 que compte cette commune urbaine située à l’Ouest de Ouagadougou. Selon la déclaration de l’Union pour le progrès et le changement, des menaces de mort ont même été proférées à l’encontre de certains conseillers.

Henry BOLI

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