Politique
Michel Kafando promet la dépénalisation des délits de presse
Publié le vendredi 23 janvier 2015 | Sidwaya
© L`Observateur Paalga par Frédéric Yaméogo
Transition : le chef de l`Etat expose les priorités à la presse Jeudi 22 janvier 2015. Ouagadougou. Palais de Kosyam. Le président du Faso, président de la transition, Michel Kafando, a rencontré les patrons d`organes de presse et les responsables et représentants d`associations et syndicats de presse pour leur exposer les priorités de la transition |
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Le président du Faso, Michel Kafando, était face aux responsables d’organes de presse en fin de matinée du jeudi 22 janvier 2015 à sa résidence au palais présidentiel de Kosyam. Au cours de cet entretien, le chef de l’Etat a fait un bilan à mi-parcours de la transition et promis que la dépénalisation des délits de presse sera bientôt une réalité au Burkina Faso.
Un espoir se dessine pour les professionnels des médias. En effet, le chef de l’Etat, Michel Kafando, lors de son entretien hier jeudi 22 janvier 2015 avec la hiérarchie des journalistes, a indiqué que le gouvernement de la transition fera de son possible pour augmenter les subventions des médias et offrir un cadre anti-emprisonnement aux journalistes burkinabè. En clair, il s’agit de clore l’éternel dossier de la dépénalisation des délits de presse, en soumettant un projet de loi y relatif pour adoption au Conseil national de la transition. Pour le président du Faso, les femmes et hommes de médias méritent bien ces décisions en leur faveur, au regard du rôle combien inestimable qu’ils ont joué lors de l’insurrection populaire et de la transition en cours.
Michel Kafando a également souligné qu’une série d’actions est prévue dans l’agenda de la transition. Il s’agit de la loi anticorruption, des états généraux de la justice, de la réduction du train de vie de l’Etat (aucun membre de la transition ne voyage en classe affaires), etc. Parlant des échéances électorales, (présidentielle et législatives), le locataire de Kosyam a rassuré qu’elles seront couplées à la date du 11 octobre prochain. Sur le plan financier, l’exécutif dit n’avoir aucune crainte, car les bailleurs de fonds ont marqué leur disponibilité à accompagner la transition et le processus électoral.
Mais quant au vote des Burkinabè de l’étranger, Michel Kafando a affirmé que cette option est définitivement rayée parce qu’ impossible aux plans organisationnel et sécuritaire. Les acteurs n’ont pas hésité à faire des doléances comme l’accès aux sources d’information, la promotion des langues nationales dans la presse écrite, le soutien à l’Observatoire burkinabè des médias (OBM), etc.
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