Le Ministère de la justice a tenu son deuxième Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM), le vendredi 21 décembre 2012, à Ouagadougou. Celui-ci a servi de cadre d’interpellation des responsables sur les résultats de leurs activités.
Afin de dresser le bilan de ses activités de l’année écoulée, le Ministère de la justice a organisé, un deuxième conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM), le vendredi 21 décembre 2012, à Ouagadougou. Ce CASEM s’est articulé autour du thème "Problématique de l’accessibilité à la justice au Burkina Faso". Pour la ministre de la justice, Salamata Sawadogo, ce CASEM constitue un cadre d’interpellation de chaqaue responsable sur les résultats qu’il a atteints. En effet, a-t-elle poursuivi, malgré quelques difficultés telles que les problèmes de ressources, force est de reconnaître que le ministère a réalisé des engagements. Elle a parlé, entre autres, de la tenue des instances de pilotage comme le CASEM, le comité de pilotage, les conseils de cabinet et de direction.
De même, la ministre a évoqué le renforcement du contrôle des services, de l’amélioration du traitement des dossiers judiciaires, de la collecte des données statistiques et des actions de communication. La justice entend jouer son rôle car, à l’en croire, elle a travaillé à la réalisation de son programme d’activités. Pour le garde des sceaux, la justice burkinabè souffre d’une certaine inaccessibilité. "Ce qui a provoqué un désintérêt de la population à son égard", a-t-elle dit. Elle a confié aussi, que pour parler de justice, il faut connaître ses droits, savoir comment saisir la justice, à savoir les procédures d’accession. Dans la foulée, elle a relevé le problème de la disponibilité des infrastructures et le coût des procédures judiciaires. À l’entendre, des efforts ont été faits pour accroître l’accessibilité à la justice. "Nous faisons beaucoup d’efforts pour résoudre les préoccupations des populations. Nous les savons très nombreuses et nous savons aussi leur soif et leurs revendications légitimes. Nous sentons que nous devons faire encore plus d’efforts, sur ce plan".
En attendant qu’une autre évolution des rapports d’activités de toute l’année soit faite, ce CASEM a concerné les activités des trois premiers trimestres, à savoir la période de janvier à septembre. Mais avant tout, la Ministère de la justice a souligné que des perspectives sont envisagées et que des réflexions vont permettre de concilier les visions relatives aux nouvelles orientations destinées à renforcer la productivité de la justice.