Société
Migration : l’ARSI World sensibilise des élèves
Publié le mercredi 21 janvier 2015 | Sidwaya
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L’Association de recherche de solution de la migration dans le monde (ARSI World) a organisé une séance de sensibilisation sur la migration avec des élèves de lycées et collèges de Ouagadougou. La cérémonie a eu lieu le vendredi 16 janvier 2015.
Chaque année se sont des centaines de milliers de personnes qui périssent dans les eaux en voulant aller en Europe. Ils sont aussi nombreux ceux qui vivent la misère, sans domicile fixe et meurt pendant l’hiver. C’est ce qu’a dit le président de l’Association de recherche de solution de la migration dans le monde (ARSI World), Noufou Ouédraogo, au cours de la séance de sensibilisation qui a réuni élèves et encadreurs le vendredi 16 janvier 2015 à Ouagadougou. Le thème de la cérémonie : « Enfant et migration » vise comme objectif principal à faire ôter l’envie de migrer dans l’esprit des jeunes. Selon le président de l’ARSI World, Noufou Ouédraogo, c’est une façon pour eux de dire aux jeunes qui sont attirés par l’aventure que vivre loin de ce soi, n’est pas forcément la solution à ses problèmes. Et qu’avant de partir, ils n’ont qu’à bien pesé les conséquences et les avantages de leur décision. Et d’ajouter que la considération, qu’ils ont dans la mère-patrie n’a pas de prix. «Depuis 2002 jusqu’à 2014, je migre de pays en pays, mais à chaque fois, j’ai soit des problèmes d’intégration dans mon pays d’accueil soit des problèmes pour franchir la ligne et cela m’a toujours frustré», a confié M. Ouédraogo. Fils de migrant et lui-même pure produit de la migration, Noufou Ouédraogo a dit être mieux placé pour parler de la migration que quiconque. Pour lui, durant ses aventures, il a été amené à faire des travaux qu’il n’aurait pas dû faire s’il restait chez lui et nombreux sont les migrants qui font ce genre de boulot pour survivre. « J’ai été enfermé injustement, j’ai travaillé pendant des mois sans salaires alors que le contrat était bien défini, etc.», a souligné M. Ouédraogo. Abondant dans le même sens Paul Absalam, d’origine française reconnait que la migration n’est pas facile, même si tu as tous tes papiers à jour. Selon lui, il a des amis migrants en France mais c’est le calvaire pour eux. « Ne croyez pas que la vie est toujours belle ailleurs. Luttez à partir de là où vous êtes et tout va s’améliorer », a-t-il conseillé. Une projection de film documentaire du journaliste Aissata Sankara sur la vie des Burkinabè vivant en Hambourg(Allemagne) a servi de cadre d’échanges entre les organisateurs et les invités. En conclusion, Noufou Ouédraogo a souhaité que les jeunes mettent en application ses conseils. Car, cela leur sera profitable.
Antoine AKOANDAMBOU
akoantony@yahoo.fr
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