Politique
Burkina : le calendrier électoral soumis à l’appréciation de la classe politique
Publié le mardi 20 janvier 2015 | Agence de Presse Africaine
© aOuaga.com par A.O
Elections de 2015 : les acteurs échangent sur un calendrier idéal Lundi 19 janvier 2015. Ouagadougou. Centre international de conférences Ouaga 2000. Le ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS), Auguste Denise Barry, a rencontré les représentants de partis politiques pour échanger sur le calendrier électoral de 2015. Photo : Me Barthélemy Kéré, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) |
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Ouagadougou - Le gouvernement du Burkina Faso a rencontré les représentants de partis politiques afin de recueillir leurs avis sur le calendrier électoral proposé pour l’organisation des élections devant mettre fin à la période transitoire dans le pays.
Ainsi, il s'était agi d'écouter la classe politique sur les dates du 20 septembre et du 8 novembre 2015 proposées par le gouvernement pour organiser respectivement la présidentielle et les législatives couplées et les municipales.
Le ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS), Auguste Denise Barry, qui a présidé la rencontre, lundi à Ouagadougou, a rappelé que trois scénarios ont été retenus sur huit.
Revenant sur les trois scénarios, Auguste Denise Barry a expliqué que le premier scénario était de coupler la présidentielle et les législatives pour les organiser le 11 octobre, les municipales étant projetées pour le 31 janvier 2016.
Le deuxième prévoit toujours le couplage de la présidentielle et des législatives et leur tenue également le 11 octobre 2015. Mais cette fois, le scrutin couplé serait précédé des municipales le 27 septembre.
Le troisième scénario envisagé est l'organisation le 20 septembre 2015 de la présidentielle et des législatives couplées et des municipales le 8 novembre.
Pour chaque scénario, le ministre a évoqué les avantages ainsi que les inconvénients.
Il a abordé, par exemple, le respect des délais constitutionnels liés à la transition, la minimisation des coûts pour les avantages mais aussi le risque d'influence des résultats de la présidentielle sur les municipales.
Sans oublier la saison des pluies, si des élections devraient se tenir en septembre.
A propos du vote des Burkinabè de l'étranger en 2015, l'hypothèse semble être définitivement écartée, car selon les acteurs, il serait ‘'techniquement et matériellement difficile de faire participer les citoyens burkinabè de l'extérieur au scrutin''.
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélemy Kéré participait à la rencontre.
ALK/cat/APA
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