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Burkina : gouvernement et partis politiques en discussion sur la date des prochaines élections
Publié le lundi 19 janvier 2015  |  AFP
Elections
© aOuaga.com par A.O
Elections de 2015 : les acteurs échangent sur un calendrier idéal
Lundi 19 janvier 2015. Ouagadougou. Centre international de conférences Ouaga 2000. Le ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS), Auguste Denise Barry, a rencontré les représentants de partis politiques pour échanger sur le calendrier électoral de 2015




Ouagadougou - Le gouvernement et les partis politiques burkinabè ont entamé des discussions lundi afin de déterminer la date des prochaines élections présidentielle et législatives au Burkina Faso, après la chute fin octobre de l'ex-président Blaise Compaoré, a constaté l'AFP.

Les deux parties, auxquelles s'était jointe la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui organise les scrutins, ont planché pour la première fois ensemble sur le thème du calendrier électoral lundi à Ouagadougou.

"Les avis sont partagés. Il se dégage deux dates: le 20 septembre pour les législatives et la présidentielle couplées ou le 11 octobre 2015", a déclaré au terme de la rencontre Auguste Denise Barry, ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (Intérieur).

De nombreux participants, interrogés par l'AFP, ont observé que la date du 20 septembre devrait être retenue car elle seule permet de respecter la fin du mandat du gouvernement de transition, fixé au 17 novembre par la Charte de la transition, la Constitution intérimaire.

Si les élections se tenaient le 11 octobre, en cas d'un second tour et en tenant compte des délais légaux de passation du pouvoir, cette date serait dépassée.

Le Burkina Faso vit une période de transition démocratique depuis la chute du président Blaise Compaoré, chassé du pouvoir le 31 octobre par une insurrection populaire après 27 ans de règne.

Cette transition, incarnée par le binôme Michel Kafando-Isaac Zida - un ancien diplomate devenu président intérimaire et un Premier ministre également lieutenant-colonel -, doit s'effacer après l'élection d'un nouvel exécutif.

"Le gouvernement de transition ne veut pas faire un jour de plus au pouvoir", a martelé Auguste Denise Barry, colonel de son état.

La date définitive sera choisie "au plus tôt" par le gouvernement, a-t-il poursuivi.

Le budget des élections présidentielle et législatives couplées a été fixé à 50,6 milliards de francs CFA (env 77 millions d'euros), dont 25,6 milliards FCFA (env 39 millions d'euros) sont à trouver auprès des bailleurs internationaux.

Les municipales ont été fixées au 31 janvier 2016 par les participants à cette réunion. Le budget alloué à ces élections sera de 16 milliards FCFA (env 24 millions d'euros).

roh/jf/sba
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