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Elections de 2015 : les acteurs à la recherche d’un calendrier idéal

Publié le lundi 19 janvier 2015 | aOuaga.com

© aOuaga.com par A.O
Elections de 2015 : les acteurs échangent sur un calendrier idéal
Lundi 19 janvier 2015. Ouagadougou. Centre international de conférences Ouaga 2000. Le ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS), Auguste Denise Barry, a rencontré les représentants de partis politiques pour échanger sur le calendrier électoral de 2015

Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS), Auguste Denise Barry, a rencontré les représentants de partis politiques le 19 janvier 2015 à Ouagadougou. Le calendrier électoral des différents scrutins de 2015 au Burkina a été au centre des échanges auxquels a participé le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélemy Kéré.

Après le 13 janvier dernier, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS). Auguste Denise Barry, et les représentants de partis et formations politique se retrouvent à nouveau pour échanger sur le calendrier électoral. Cette fois, il s’agit de recueillir les avis de la classe politique sur les dates du 20 septembre et du 8 novembre 2015 proposées par le gouvernement pour organiser respectivement la présidentielle et les législatives couplées et les municipales. Avant les échanges proprement dits, le ministre Barry a rappelé les 3 scénarios envisagés par rapport aux élections sur un ensemble de 8 qui ont été concoctés.
Le premier scénario est de coupler la présidentielle et les législatives et les organiser le 11 octobre; les municipales étant projetées pour le 31 janvier 2016. Le deuxième prévoit toujours le couplage de la présidentielle et des législatives et leur tenue également le 11 octobre 2015. Mais cette fois, le scrutin couplé sera précédé des municipales le 27 septembre. Le troisième et dernier scénario envisagé est l’organisation le 20 septembre 2015 de la présidentielle et des législatives couplées et des municipales le 8 novembre. Pour chaque scénario, le MATDS a donné les avantages et les inconvénients comme, par exemple, le respect des délais constitutionnels liés à la transition, la minimisation des coûts pour les avantages mais aussi le risque dl’influence des résultats de la présidentielle sur les municipales, la saison des pluies, etc.
Les budgets suivant les scénarios ont été aussi portés à la connaissance des participants. Ainsi, et selon le ministre Barry, le coût moyen des élections organisées séparément et sans la prise en compte des Burkinabè de l’étranger pour la présidentielle est d’environ 60 milliards de F CFA. Le couplage coûterait 53 milliards de F CFA et l’organisation simultanée des trois scrutins, 41 milliards de F CFA. Quant à la révision exceptionnelle du fichier qui est envisagée pour fin février 2015, elle nécessitera 7 milliards de F CFA sans la prise en compte des Burkinabè de l’étranger.
A la suite du ministre Barry, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélemy Kéré, est intervenu pour préciser que les différents scénarios évoqués sont ceux proposés par ses services au gouvernement après des simulations. Lesquelles simulations ont tenu compte de la nécessité de respecter les délais constitutionnels liés à la fin de la transition. Les différents budgets relatifs à chaque scénario sont aussi des propositions de la CENI au gouvernement. A ce stade, le budget final sera fonction du scénario retenu, a-t-il précisé avant que le ministre ne donne la parole aux acteurs politiques pour une longue partie d’échanges directs avec, par exemple, 24 inscrits sur la première liste d’intervenants.

Séni DABO