Économie
La part sociale d’investissement du CIF: «Pour affronter les grands enjeux de la micro finance»
Publié le lundi 19 janvier 2015 | AIB
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La Confédération des institutions financières de l’Afrique de l’ouest (CIF), qui veut allier les besoins de ses réseaux membres à la nécessité de se doter de moyens pour affronter les grands enjeux de la microbfinance, a lancé, le vendredi 16 janvier 2015 à Ouagadougou, son nouveau produit financier dénommé: Part Sociale d’Investissement-CIF (PSI-CIF).
Implantée au Bénin, au Mali, au Sénégal, au Togo et au Burkina Faso, la CIF dispose en 2014, d’un réseau régional de plus de 800 points de vente, d’environ quatre millions de membres, avec un total actif de 446,925 milliards de FCFA. Elle se veut « la voie pour rendre la solidarité financière effective entre les réseaux membres », comme l’indique son slogan : « Faire autrement ensemble pour rendre les futurs possibles ».
La PSI-CIF ou part B (son tout nouveau produit), est, selon le directeur général de la CIF, Alou Sidibé, « un produit de capitalisation de longue durée, un véhicule de placement à rendement élevé ». Il confère donc à tout membre qui y adhère, des opportunités de faire fructifier la somme souscrite, augmentant ainsi ses revenus. L’objectif visé, selon M. Sidibé, « est de proposer aux membres, une plus grande diversité de produits et services à de meilleures conditions par le renforcement des fonds propres des réseaux ».
Il a des avantages non seulement pour ses membres, mais également pour les caisses populaires, la faitière et la confédération. Les avantages pour les membres sont entre autres : l’augmentation des revenus par la rémunération des parts sociales à un taux concurrentiel, l’accès à une gamme diversifiée de produits et services financiers, la participation à la propriété par le mouvement (CIF et ses membres) du « plus grand groupe financier, indépendant et privé de l’UEMOA ».
L’étape de lancement franchie, une autre et non des moindres se dresse déjà devant les initiateurs du PSI-CIF. Celle de mobiliser environ 30 milliards de FCFA au profit du CIF. Une prouesse qu’ « aucun système financier décentralisé n’a réussi en Afrique », a fait remarquer Jean Pierre Tapsoba, PCA de la faitière des caisses populaires du Burkina Faso.
Une seule hirondelle ne faisant pas le printemps, la mobilisation de tous les acteurs internes et au moins 80% des membres est attendue. Et séance tenante, des souscriptions ont été faites pour donner le top départ. Il faut noter que la CIF est composée de la FCPB du Burkina Faso, de la Fececam du Bénin, du Kafo-Jiginew du Mali, de Nyesigiso du Mali, du Pamecas du Sénégal et de la Fudec du Togo. Son siège est à Ouagadougou, au Burkina Faso.
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