Société
Saïdou Maïga satisfait des réalisations du PLCE/BN au Sahel
Publié le jeudi 15 janvier 2015 | Sidwaya
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Le ministre de l’Environnement et des Ressources halieutiques, Saïdou Maïga a séjourné les 9 et 10 janvier 2015 à Dori. Il a échangé avec le personnel de la direction régionale du Sahel sur leurs conditions de travail et visité les réalisations du Programme de lutte contre l’ensablement dans le bassin du Niger (PLCE/BN).
De l’avis du ministre de l’Environnement et des Ressources halieutiques, Saïdou Maïga, sa visite à Dori s’inscrit dans la prise de contact avec les services techniques ainsi que les projets et programmes qui interviennent dans la région du Sahel. «Cela a été une occasion pour mes collaborateurs et moi d’échanger sur leurs conditions de vie et de travail. Aussi, des orientations et des instructions ont-elles été données pour réussir la transition pour notre département ministériel», a-t-il ajouté. Quant au Directeur régional de l’Environnement et des Ressources halieutiques du Sahel, Amdéma Kabré, il a salué l’initiative du ministre. En effet, il a estimé que le déplacement du premier responsable du ministère sur le terrain pour s’imprégner des réalités de travail de ses agents est une attention particulière à leur endroit et en même temps un encouragement à mieux faire. C’est en ce sens que le personnel a exposé ses difficultés qui se résument au manque de moyens logistiques et à la gestion des déchets plastiques. «A l’instar des structures déconcentrées du ministère, celles du Sahel ainsi que ses services provinciaux sont confrontés à des problèmes logistiques en vue de bien accomplir leurs missions. Le personnel de soutien et d’appui en manque véritablement. En outre, la gestion des déchets plastiques achetés et stockés dans l’enceinte de la direction régionale a été débattue avec le ministre», a indiqué M. Kabré. Hormis ces difficultés, le statut particulier des forestiers a été au cœur des échanges. Pour le ministre, les problèmes posés par ses agents ne sont pas nouveaux et ils ne sont pas spécifiques à la région du Sahel. Pour ce qui concerne le statut particulier des forestiers, il a dit que cette question existe depuis plusieurs décennies. «Ce corps paramilitaire n’est toujours pas doté d’un statut particulier alors qu’il est l’un des plus anciens du pays. Il y avait des promesses qui avaient été faites par l’ancien régime. C’est pourquoi, nous pensons qu’il est du devoir du gouvernement de la transition de se pencher sur ce problème posé», a précisé le ministre Maïga.
Et de confier que toutes les doléances seront portées à qui de droit et qu’il fera de son mieux pour soutenir ses agents afin qu’ils assurent les missions à eux assignées dans de bonnes conditions.
Bientôt un broyeur à Dori
Après la prise de contact avec le personnel de la direction régionale le vendredi 9 janvier 2014, cap a été mis le lendemain sur le terrain. En effet, le ministre de l’Environnement et des Ressources halieutiques a visité les réalisations du Programme de lutte contre l’ensablement dans le bassin du Niger (PLCE/BN). A l’issue de la visite, Saïdou Maïga a exprimé sa satisfaction par rapport au travail qui a été fait et du coup, il a mesuré l’immensité de ce qui reste à faire pour améliorer les conditions de vie des populations. «Sur des dunes où il ne pousse aucune herbe, aujourd’hui les gens parviennent à récolter du mil et du fourrage. Les terres arables sont rares tandis que le nombre de la population augmente. Toute chose qui engendre parfois des conflits fonciers. Raison pour laquelle nous félicitons le PLCE/BN qui travaille à la récupération des terres pour prévenir un certain nombre de conflits. Nous allons faire notre lobbying de sorte que ce programme ait les ressources nécessaires afin que ce qui a été entrepris puisse se poursuivre», a-t-il promis. Selon son coordonnateur national, Oumarou Dicko, le PLCE/BN accompagne les populations en luttant contre l’ensablement des cours et points d’eau, l’érosion des sols et travaille à la récupération des terres dégradées dans la région du Sahel. A l’entendre, le bilan des activités au titre de 2014 est satisfaisant dans la mesure où toutes les activités du programme de travail annuel ont été achevées. Pour lui, cela a été possible grâce à la mobilisation et à la détermination des populations. A cet effet, Oumarou Dicko s’est réjoui du fait que des acquis ont été engrangés.
Pour la question des déchets plastiques non biodégradables le ministre en charge de l’environnement a laissé entendre que la loi portant interdiction de l’importation, de la commercialisation et de l’utilisation des sachets plastiques entrera en vigueur le 21 février 2015. Pour ce faire, des mesures d’accompagnements pour l’application effective de cette loi ont été prises. Il s’agit d’acheter les déchets plastiques auprès des populations en vue de les traiter pour les rendre utiles. «C’est dans cette optique que la Chine Taïwan nous accompagne pour le traitement de ces déchets. Très bientôt, on aura quatre sites-pilotes où seront installés des broyeurs. Initialement, on avait prévu installer ces broyeurs dans les 13 régions avec le soutien du budget de l’Etat mais avec la réduction des moyens, nous avons priorisé les sites où l’on a collecté le plus de déchets plastiques. Il s’agit de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou et Dori», a révélé M. Maïga.
Souaibou NOMBRE
snombre29@yahoo.fr
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