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Les 17 dépouilles des victimes burkinabè inhumées ce mercredi matin

Publié le mercredi 14 janvier 2015 | AIB

© aOuaga.com par A.O
Crash du vol AH 5017 : 17 restes de victimes rapatriés au Burkina
Mardi 13 janvier 2015. Ouagadougou. Aéroport international. Les restes de 17 des 28 victimes burkinabè du crash du 24 juillet 2014 du vol AH 5017 d`Air Algérie (116 victimes au total) sont arrivés de France pour être inhumés après des tests ADN

Les 17 dépouilles des victimes burkinabè du crash d’Air Algérie qui a fait 116 morts le 24 juillet dernier au Nord du Mali, ont été inhumées ce mercredi matin, au cimetière municipal de Ouagadougou.

Conduites mardi au centre culturel Jean Pierre Guingané à l’Ouest de la capitale, où une veillée de prière a été observée par les différentes confessions religieuses, les dépouilles ont été inhumées ce mercredi matin au cimetière municipal de Gounghin.

Les douze cercueils recouverts du drapeau national ainsi qu’une urne contenant les cendres d’un Franco-Burkinabè ont été convoyés à 10 h (TU) sur un camion militaire porte-char vers le cimetière municipal de Ouagadougou, non loin du centre culturel.

Les Cinq autres cercueils dont les parents avaient organisé une veillée funèbre dans l’intimité familiale mardi soir ont par la suite rejoint le même cimetière.

Plusieurs centaines de personnes ont effectué le déplacement pour rendre hommage et conduire un proche, ou un parent ayant perdu la vie dans ce drame.

Des membres du gouvernement avec à leur tête le Premier ministre Yacouba Isaac Zida ainsi que des personnalités diplomatiques en poste au Burkina Faso sont venus soutenir les parents des victimes.

«Ces noms (les victimes ndlr) resteront gravés à jamais dans nos cœurs parce que nous les aimons», a affirmé le Secrétaire général de l’association des parents des victimes, Christophe Sandwidi.

Le vol AH 5017, qui devait relier Ouagadougou à Alger, s’est écrasé le 24 juillet dans le nord du Mali une demi-heure après son décollage, avec à son bord 116 personnes, qui ont tous péri.

«Je n’ai pas véritablement de mot pour exprimer la douleur de toute la nation face à ce drame. Depuis le 24 juillet, nous pleurons nos morts, nos disparus, les familles comme tous les fils et filles de cette nation», s’est exprimé le Premier ministre Yacouba Isaac Zida.

Il a ajouté que «nous sommes véritablement éplorés mais aujourd’hui nous avons tenu à rendre un hommage à ceux qui sont partis»

Selon le chef du gouvernement, la présence des autorités à cette cérémonie témoigne de la solidarité de toute la nation aux membres de la famille.

« (…) nous sommes ici pour leur dire que nous sommes près d’elles, nous souffrons avec elle et que nous avons aussi avec cette espérance d’une vie dans l’éternité», a-t-il expliqué

M. Zida a par ailleurs indiqué que «nos morts sont partis physiquement, mais nous les gardons dans nos mémoires » ajoutant que leur souvenir restera gravé dans la mémoire des générations présentes et futures.

Pour le président de la fédération des églises et missions évangéliques (FEME), le pasteur Samuel Yaméogo, «nous sommes une nation-famille et nous partageons tous, cette douleur et que le Seigneur console nos cœurs attristés».

DG/NDT