Attaque de Charlie Hebdo : Des journalistes burkinabè manifestent #aOuaga

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Attaque de Charlie Hebdo : Des journalistes burkinabè manifestent

Publié le mercredi 14 janvier 2015 | Agence de Presse Africaine

© Autre presse par DR
Attentat contre Charlie Hebdo: la rue africaine triste et indignée

Des journalistes burkinabè, regroupés au sein de l’Union nationale de l’audiovisuelle libre du Faso (UNALFA) et la Société des éditeurs de Presse (SEP), ont appelé mercredi à des manifestations de solidarité, sur toute l’étendue du territoire, en guise de désapprobation à l’attaque mercredi dernier du siège de l’hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo.
Lors d’une conférence de presse lundi à Ouagadougou, les membres de l’UNALFA et de la SEP ont demandé à la presse écrite et la presse en ligne d’afficher un bandeau noir à la « Une » de leur parution mercredi 14 janvier, en signe de deuil.

Quant à la presse audiovisuelle, il lui est demandé d’observer un « blanc » d’une minute à l’antenne le même jour à 12h (Heure locale et GMT) sur toute l’étendue du territoire du Burkina Faso.

Enfin, à l’ensemble de la presse et des associations spécifiques, il est recommandé, un recueillement mercredi à 16h00 devant l’Ambassade de France à l’issue duquel, les associations présentes signeront le registre de condoléances.

«Ce qui est arrivé à Charlie Hebdo peut arriver à n’importe quelle rédaction du monde, y compris au Burkina Faso», a déclaré le premier responsable de l’Union nationale de l’audiovisuelle libre du Faso (UNALFA), Charlemagne Abissi.

Le journal Charlie Hebdo, un hebdomadaire satirique français, basé à Paris, a été pris pour cible par un commando de trois hommes, mercredi 7 janvier, dans la matinée.

Dans la salle de rédaction où étaient réunis des journalistes de l’organe, ils ont ouvert le feu tuant sur le coup une dizaine de personnes dont huit journalistes et deux policiers qui gardaient le journal.

Dimanche dernier, une grande manifestation populaire de désapprobation a eu lieu à Paris des centaines de milliers de personnes parmi lesquels une quarantaine de chefs d’Etat.