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CAN 2015 (GROUPE A) Guinée Equatoriale : sortir la tête haute
Publié le mardi 13 janvier 2015  |  L`Observateur Paalga
Eliminatoires
© aOuaga.com par A.O
Eliminatoires CAN 2015 : Les Etalons battent le Lesotho par 2 buts à 0
Samedi 6 septembre 2014. Ouagadougou. Stade du 4-Août. Les Etalons du Burkina ont battu les Crocodiles du Lesotho par 2 buts à 0 dans le cadre de la première journée des éliminatoires de la Coupe d`Afrique des nations (CAN) de football Maroc 2015. Photo : les Etalons du Burkina




Au vu de la performance des Etalons du Burkina à la CAN 2013, on est tenté de dire que la première place est largement à leur portée. Aux autres de se battre pour le deuxième billet qualificatif. Mais les données peuvent changer, ce qui donne plus d’intérêt à ce groupe équilibré où le moindre faux pas pourrait être préjudiciable.


Jamais qualifié pour une CAN sur le terrain, la Guinée Equatoriale était présente à la phase finale en 2012 en tant que pays coorganisateur avec le Gabon. Il y a trois ans, elle était dans le groupe A avec la Libye, le Sénégal et la Zambie. De ses trois adversaires, les deux derniers cités faisaient figure d’épouvantail. Mais contre toute attente, le Nzalang nacional avait terminé deuxième de son groupe après avoir battu les Verts (avant la Révolution libyenne) 1-0 et les Lions de la Teranga (2-1).

Seuls les Chipolopolos, futurs vainqueurs de l’épreuve, avaient réussi à freiner leur marche victorieuse (1-0). Qualifié avant sa défaite, c’est en quarts de finale que le parcours du Nzalang avait pris fin contre la Côte d’Ivoire (3-0).

Absente à la CAN 2013 en Afrique du Sud, revoilà la Guinée Equatoriale sur scène pour la 30e édition. C’est une véritable chance que ce pays a eue après que la CAF a retiré l’organisation au Maroc qui souhaitait un report de la compétition à cause de l’épidémie d’Ebola.

En juillet 2014, il avait été disqualifié au tour préliminaire des qualifications pour avoir aligné un joueur non éligible en l’occurrence Thierry Fidieu Tazemeta.

Du coup, la Guinée Equatoriale était contrainte d’attendre d’autres échéances quand elle a été sollicitée par la CAF pour remplacer le Maroc. Ayant donné son accord, son équipe était automatiquement qualifiée pour le tournoi.

Sera-t-elle prête à s’extirper du groupe A, où des observateurs la voit mal jouer les premiers rôles ? Quoi qu’il en soit, le Nzalang est tout de même à prendre au sérieux surtout qu’il a fait bonne figure lors de la 9e édition de la coupe de football de la CEMAC sur ses terres en décembre 2014.

La sélection équato-guinéenne a terminé à la quatrième place après avoir été sortie par l’équipe B du Cameroun-0-0, 6-7 après les tirs au but.

En match de poules, les deux formations s’étaient séparées dos à dos (0-0). Depuis le 18 décembre 2014, le Nzalang est à Lisbonne au Portugal pour un stage de préparation.

L’équipe y restera jusqu’au 15 janvier 2015. Vierra Ellong Doualla (Camerounais naturalisé), Juvénal Edjogo, Owono Montalban, Franklin Bama Yangoua (Camerounais naturalisé, jouant sous le nom de Francisco Obama Ondo, Ruben Dario et bien d’autres joueurs sont en pleine préparation pour revenir bousculer la hiérarchie.





Burkina Faso

Ecrire une nouvelle page



C’est le vice-champion d’Afrique et il avait réalisé un parcours formidable à Nelspruit en Afrique du Sud en 2013, avant d’aller défier l’ogre nigérian à Johannesburg. Mais il n’a pu gagner le trophée puisque battu 1-0 par l’équipe de Stephen Keshi.

Malgré cette défaite, les Etalons avaient déjoué les pronostics surtout que personne ne les attendait à ce niveau de la compétition.

Des cadors n’avaient pu résister à leurs sabots et ce n’est pas pour rien qu’on leur avait réservé un accueil enthousiaste à leur retour à Ouagadougou.

Ils étaient, en si peu de temps, devenus des héros et leurs inconditionnels ne juraient désormais que par eux. Au cours de cette même année, les vice- champions d’Afrique avaient raté d’un cheveu la qualification pour le Mondial 2014 au Brésil.

L’autre défi, qui attendait le onze du Burkina, c’était les éliminatoires de la CAN 2015. Favori dans un groupe composé de l’Angola, du Gabon et du Lesotho, il avait terminé à la deuxième place avec 11 points.

Le leader incontesté (12 points) n’est autre que le Gabon qui l’avait battu 2-0 à Libreville avant de venir arracher un nul (1-1) à Ouagadougou.

Les Etalons, dans l’ensemble, n’ont pas été flamboyants et leur jeu a réveillé de vieux souvenirs. En 2012 en Guinée Equatoriale, ils avaient été éliminés dès le premier tour à Malabo avant de rebondir de façon étonnante à Nelspruit, où une nouvelle aventure était en marche.

Trois ans après, ils vont se produire à Bata peut-être pour ne pas quitter cette ville de si tôt et écrire une nouvelle page.





Gabon

Les Panthères ont pris une autre dimension



Pays coorganisateur de l’épreuve reine de la CAF avec la Guinée Equatoriale en 2012, le Gabon était à sa quatrième Coupe d’Afrique des nations. Sur ses terres, il avait réussi son pari en validant brillamment son billet pour les quarts de finale.

Le premier tour fut un parcours parfait avec trois victoires en trois matches. Les Panthères, qui semblaient insaisissables, avaient échoué contre les Aigles du Mali à l’issue des tirs au but (1-1, 5-4).

N’ayant pu atteindre le dernier carré, elles n’avaient pas pour autant démérité et c’était une belle performance comme en 1996 en Afrique du Sud. Mais la sélection gabonaise a connu un coup d’arrêt lors des éliminatoires de la CAN 2013.

En effet, elle a été éliminée à Lomé par le Togo 2-1 après un match nul (1-1) à Libreville dans le cadre du dernier tour qualificatif pour la phase finale de la 29e édition.

Dans tout le pays, ce fut une cruelle déception et on a peut-être commencé à douter des forces des panthères. Mais l’année 2014 fut celle du renouveau puisque la sélection gabonaise sera présente à la CAN 2015.

Cette fois, elle a bouleversé les pronostics en terminant à la tête du groupe C devant le Burkina, l’Angola et le Lesotho. Après sa qualification acquise de fort belle manière, on a repris confiance à Libreville.

A Bata, elle peut donc jouer grandement sa chance notamment au premier tour où les Panthères de Jorge Costa peuvent compter sur des individualités telles que Pierre Emerick Aubameyang, Malick Evouna ou Frédérick Bulot.


Congo Brazzaville

Réussir son retour sur la scène continentale



Si le Rwanda n’avait pas été disqualifié par la CAF pour avoir utilisé un joueur dont le nom a été falsifié, le Congo Brazzaville serait absent du tournoi. A dire vrai, il a eu de la chance et rappelons que c’était lors du deuxième tour des éliminatoires de la CAN 2015.

A l’aller à Pointe-Noire, le 20 juillet 2014, les Diables Rouges l’avaient emporté 2-0 et on pensait que les carottes étaient cuites pour les Amavubi. Mais ceux-ci, dans un sursaut d’orgueil le 2 août 2014 sur leurs installations, avaient réussi à remonter la pente par le même résultat en s’imposant aux tirs au but (4-3).

Repêché, le Congo a immédiatement rejoint le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Soudan dans le groupe A.

Le samedi 6 septembre 2014, il avait créé la sensation en battant le Nigeria, champion d’Afrique et huitième de finaliste au mondial 2014, 3-2 dans son stade fétiche de Calabar. Ce jour-là, un jeune joueur du nom de Thievy Bifouma (il a 22 ans et évolue à Almeria en Espagne) avait réussi un doublé, le premier but étant l’œuvre de Prince Oniangué.

C’est bien parti pour le onze national congolais qui a su tenir la route, pour retrouver la phase finale après quatorze ans de passage à vide.

Dans ce groupe A, il avait terminé à la deuxième place avec 10 points suivi du Nigeria (8 points) et le Soudan (3points). Le premier de la classe, c’est l’Afrique du Sud (12 points). L’équipe congolaise avait marqué 6 buts et encaissé le même nombre.

Pour son grand retour sur la scène africaine, elle rêve sûrement avec une nouvelle génération de joueurs de suivre les traces des François M’pelé et autres, lesquels avaient gagné en 1972 la CAN au Cameroun.



Justin Daboné



Encadré

Le programme des matches du groupe A

17 janvier 2015

Guinée Equatoriale # Congo Brazzaville : 16 h TU (Bata)

Burkina Faso # Gabon : 19 h TU (Bata)



21 janvier 2015

Guinée Equatoriale # Burkina Faso : 16 TU (Bata)

Gabon # Congo Brazzaville : 17 h TU (Bata)



25 janvier 2015

Gabon # Guinée Equatoriale : 18 h TU (Bata)

Congo Brazzaville # Burkina Faso : (Ebibeyin)
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L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

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