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Attaque contre Charlie Hebdo : la presse burkinabè observe une journée de deuil demain
Publié le mardi 13 janvier 2015  |  AIB
Journalistes
© aOuaga.com par Séni Dabo
Journalistes du Burkina : Guézouma Sanogo président de l`association nationale
Samedi 22 novembre 2014. Ouagadougou. Centre national de presse Norbert Zongo. L`Association des journalistes du Burkina (AJB) a tenu un congrès extraordinaire qui a été marqué par le renouvellement de son bureau national avec l`élection de Guézouma Sanogo comme président. Photo : Guézouma Sanogo, nouveau président de l`AJB




Ouagadougou – La presse burkinabè a annoncé l’organisation d’une journée de deuil, mercredi, en mémoire des douze victimes de l’attentat contre l’hebdomadaire satirique «Charlie Hebdo.

L’Union nationale de l’audiovisuel libre du Faso (UNALFA) et la Société des éditeurs de presse (SEP) ont annoncé la tenue d’une journée de deuil, le mercredi 14 janvier 2015 pour rendre hommage aux journalistes de « Charlie Hebdo » tués dans l’attaque sanglante contre leur rédaction.

La presse écrite et en ligne a été invitée à afficher un bandeau noir à la ‘’Une’’ de leur parution du mercredi tandis que l’audiovisuel, devra observer un «blanc» d’une minute à l’antenne le même jour à 12 heures.

En plus de ces actions, les journalistes burkinabè se rassembleront demain à, partir de 16 heures (locales) devant l’ambassade de France à Ouagadougou, pour une cérémonie de recueillement.

Mercredi dernier, un commando lourdement armé a fait irruption dans la rédaction de "Charlie Hebdo" avant d’ouvrir le feu sur ses occupants.

Douze personnes ont été tuées, dont les figures historiques du journal comme Charb, Cabu, Wolinski, Tignous et Honoré et onze autres ont été blessées, dont quatre grièvement.

Le président intérimaire de la SEP, Lookman Sawadogo, a expliqué que « c’est le fait que les islamistes se soient attaqués à un journal qui justifie leur soutien au journal Charlie hebdo ».

Dans une déclaration, l'Association des journalistes du Burkina Faso (AJB) avait estimé que cette attaque ne pouvait se justifier d'aucune manière.

"On ne saurait combattre la liberté de presse par des armes", avait expliqué le président de l'AJB, Guézouma Sanogo.

Le président intérimaire du Burkina Michel Kafando et son premier ministre Yacouba Isaac Zida avaient condamné ces tueries avant de présenter leurs condoléances au peuple français.

NDT/
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