Société
Trafic des filles vers l’étranger : un réseau démantelé
Publié le lundi 12 janvier 2015 | Sidwaya
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La brigade-ville de gendarmerie de Kosyam a présenté le samedi 10 janvier 2015 à Ouagadougou, un réseau de "trafic humain" vers des pays étrangers. C’est au cours d’une conférence de presse, que le commandant de la compagnie de gendarmerie du Kadiogo, le capitaine, Issa Paré a révélé la méthode opératoire des délinquants.
La course effrénée vers la fortune conduit certaines personnes à perdre la raison. C’est ainsi que la brigade-ville de gendarmerie de Kosyam a démantelé un réseau de trafic humain. Plus d’une trentaine de filles âgées de 18 à 35 ans ont cru aux bons services de ce réseau. Aux dires du capitaine Issa Paré, commandant de la compagnie de Gendarmerie du Kadiogo, tout serait parti d’une plainte déposée par un citoyen, le 6 janvier dernier, faisant cas de la disparition de sa femme. Ainsi, l’équipe de la gendarmerie de la brigade-ville de Kosyam a saisi le procureur du Faso afin d’investiguer. Ce qui a permis de mettre la main sur une dame d’une trentaine d’année qui est chargée de faire partir des individus vers des destinations inconnues. Les perquisitions du domicile de ladite femme a permis la découverte de 39 fiches d’identification de personnes ayant bénéficié de ses services avec quatre autres passeports, prêts pour le transit». Et selon les renseignements, c’est depuis février 2010, que ce trafic a lieu, un important lot de dossiers a également été saisi. Pour les responsables de la brigade-ville de Kosyam, «l’agence de cette dame qui n’avait d’ailleurs pas l’autorisation d’exercer au Burkina Faso est en partenariat avec d’autre agences dans le pays d’accueil. Et, c’est celle-ci qui est chargée de recruter les filles et les femmes sans aucun apport. Une fois le passeport acquis, la fille est envoyée vers le pays d’accueil, où elle est vite confiée à une famille pour 3 ans de contrat», ont-ils affirmé. Précisant que pour le cas présent, le pays d’accueil est le Liban. Mais, il y a d’autres pays qui sont concernés. Par ailleurs, le commandant confie que l’enquête se poursuit en vue de mieux élucider le problème. Pour les clauses du contrat, A. Z, l’une des victimes revenue au pays, a affirmé que le salaire des trois premiers mois, soit 100 000 F CFA/mois, sont reversés au compte de la trafiquante. Elle a invité les filles qui voudraient emboîter son pas, à se désillusionner. «C’est une véritable vie d’esclave que j’ai vécue là-bas. Et même, si l’on devait me payer pour que j’y retourne, je ne suis plus prête», a-t-elle déploré. Le commandant de la brigade lance un appel aux populations à plus de vigilance sur les facilités d’obtention de visas ou de passeports.
Sidgomdé
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