Société
Des syndicats burkinabè jugent exorbitants les salaires des députés de la transition
Publié le samedi 10 janvier 2015 | Agence de Presse Africaine
© aOuaga.com par G.S
Education : syndicats et OSC marchent pour une école populaire Mercredi 29 octobre 2014. Ouagadougou. La Coalition contre la vie chère (CCVC) a organisé une marche suivie de meeting dans le cadre de sa campagne pour une éducation démocratique et populaire. Photo : Bassolma Bazié, secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B). Photo : Bassolma Bazié, secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) |
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Ouagadougou - La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), au cours d’une conférence de presse, a dénoncé, vendredi à Ouagadougou, les gros salaires octroyés aux membres des organes de transition en cours dans le pays, préconisant le bénévolat pour les postes.
Lors de cette rencontre avec les journalistes, le secrétaire général de la CGT-B, Bassolma Bazié, est revenu sur les émoluments des députés du Conseil national de transition (CNT).
Selon lui, les salaires que touche mensuellement, chacun des 90 députés du CNT sont injustes et inexplicables.
«S’il y a l’argent dans le pays, nous ne refusons pas que des gens (Ndlr : députés du CNT) prennent 1 778 000 francs chacun, mais qu’on le répercute sur tous les Burkinabè », a martelé Basolma Bazié.
A entendre le patron de la Confédération générale du travail du Burkina, l’ensemble des membres des organes transitoires, « à commencer par le président du Faso et son Premier ministre doivent travailler dans le bénévolat».
Le mouvement syndical se dit prêt à redescendre dans la rue si les choses n’évoluent pas positivement.
La confédération rappelle que son mot d’ordre de grève est «suspendu par patriotisme suite à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre dernier» mais pourrait être remis sur le tapis à tout moment.
Au cours d’un débat télévisé sur les antennes de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB-télé), jeudi à Ouagadougou, il est ressorti que chaque député membre du CNT touche mensuellement un émolument de 1 778 000 francs CFA.
Cette somme est composée du salaire mensuel de 753 000 FCFA, d’une indemnité de 20 000 FCFA par jour de session (session unique de 10 mois), des frais de santé de 85 000 FCFA, des frais de carburant de 230 000 FCFA et des frais de secrétariat qui s’élèvent à 113 000 FCFA.
L’annonce du montant des émoluments a laissé libre cours à toutes sortes de commentaires, des plus modérés aux plus acerbes, à l’endroit des députés.
Certains députés issus de la société civile se sont excusés auprès du peuple burkinabè et disent être prêts à lutter pour revoir à la baisse les émoluments ou même à démissionner du CNT.
ALK/od/APA
L`UPC contre les émoluments très élevés des députés Publié le: 10/1/2015 | RTB |
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