Le ministère des Transports, des postes et de l’économie numérique (MTPEN) tient son conseil d’administration les 20 et 21 décembre 2012 dans la salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). Au menu du conseil : l’examen du niveau de réalisation des activités en 2012. Le conseil devrait également adopter le programme d’activités pour 2013 à l’aune des leçons apprises pour aller de l’avant en matière de performances.
Gilbert Noël Ouedraogo, ministre des Transports, des postes et de l’économie numérique, et l’ensemble de ses collaborateurs se sont retrouvés les 20 et 21 décembre 2012 pour faire le bilan des activités du département pour l’année 2012 et adopter le programme 2013. Pour le ministre, il s’agit de faire « un inventaire exhaustif des actions de l’année finissante (…) et projeter nos ambitions pour l’année à venir, tout en corrigeant, en améliorant et en innovant pour des résultats plus performants ». Le chef du département a, en guise d’entrée en matière, fait le tour des principaux résultats obtenus et demandé aux participants du CASEM (Conseil d’administration du secteur ministériel) un regard lucide, objectif et ouvert sur la pertinence des stratégies et l’efficacité opérationnelle des mesures mises en œuvre au regard des objectifs à atteindre. Le MTPEN apparaît à ses yeux comme « un des véritables leviers de la croissance. Car, le département est un des secteurs de soutien à la croissance aussi bien dans la SCADD que dans le PAGEDD ».
Dans l’ensemble, le taux de réalisation des activités pour l’année 2012 se situe autour de 78,50 %. Ce taux de réalisation est en baisse de 1,64%. Celui de 2011 était de 80,14%. Les meilleures réalisations dans les départements ou services sont les suivantes : ITS : 96%, ANAC : 93,48% ; DMP : 92,% ; DAF : 91, 27%. Les taux les plus faibles ont été enregistrés au niveau de la SOPAFER-B (41%), de la direction régionale de l’Est (51%). Le ministre a invité l’ensemble des acteurs à rester mobilisés pour atteindre les objectifs assignés au département : ceux d’un « ministère performant et productif, facteur de transports compétitifs et des postes et télécommunication à l’avant-garde de la promotion de la société de l’information et de la connaissance ».