Ambassade de Cuba au Burkina :Mme Ana Maria Rovira fait ses adieux #aOuaga

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Ambassade de Cuba au Burkina :Mme Ana Maria Rovira fait ses adieux

Publié le vendredi 9 janvier 2015 | Sidwaya

© Autre presse par dr
Ana Maria Rovira l’ambassadrice de la République de Cuba au Burkina

L’ambassadeur extraordinaire de la République de Cuba au Burkina Faso, Ana Maria Rovira, en fin de mission, a été reçue en audience, mercredi 7 janvier 2015 à Ouagadougou, par le chef de l’Etat, Michel Kafando.

La diplomate cubaine, Ana Maria Rovira, qui a exercé au Burkina Faso pendant quatre ans trois mois, est allée faire ses adieux au chef de l’Etat, Michel Kafando, dans la soirée du mercredi 7 janvier 2015 à Ouagadougou. Elle a témoigné, à sa sortie d’audience, toute sa reconnaissance au peuple burkinabè pour la marque d’attention dont elle a été l’objet tout au long de son séjour diplomatique. «Nous avons été reçue à cœur et bras ouverts par les Burkinabè dans une ambiance de sympathie et d’amitié», s’est-elle émue. C’est pourquoi, elle a, dans la même veine, affirmé qu’elle part du «pays des Hommes intègres» avec «une très grande nostalgie». Elle a, en effet, expliqué avoir trouvé l’appui, l’amitié et le soutien des plus hautes autorités et des populations. Une marque de solidarité et de fraternité qui tire, selon elle, en grande partie son origine des longues relations historiques et cordiales entre le Burkina Faso et Cuba. Elle a ainsi rappelé que la coopération entre les deux pays frères a débuté en 1975 et s’est au fil des ans renforcée notamment dans le domaine politico-diplomatique. Le Burkina Faso, a-t-elle indiqué, a appuyé Cuba dans sa bataille contre l’embargo imposé, depuis 1961, par les Etats-Unis et «a toujours voté pour la levée du blocus et en faveur de la résolution que présente notre pays, chaque année, aux Nations unies».Le Burkina Faso, à l’instar d’autres pays africains, a aussi bénéficié de l’appui de Cuba dans le domaine de la santé et ce, depuis 1985. C’est dans ce cadre que vingt-sept médecins venus de l’île de Cuba, spécialistes dans la prévention et la détection des cas de maladie à virus Ebola, sont répartis, depuis quelque temps, à travers le pays (Ouagadougou, Banfora, Bobo-Dioulasso, Koudougou et Ouahigouya). Ces professionnels de la santé partagent avec les médecins burkinabè leurs connaissances et leurs expériences par rapport à la question spécifique d’Ebola. Et Cuba, a-t-elle fièrement exprimé, est le premier pays à avoir répondu à l’appel de l’ONU et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans la lutte contre la fièvre hémorragique Ebola. «Cuba est un pays en voie de développement, mais il est très riche de ses ressources humaines», a-t-elle souligné. Mme Rovira a, d’ailleurs, affirmé retourner au ministère cubain des Affaires étrangères où elle exerce depuis trente-cinq ans. La diplomate cubaine, qui assure laisser «une partie de son cœur» au «pays des Hommes intègres», a souhaité, à l’occasion du nouvel an, au peuple frère du Burkina Faso et aux autorités, une année 2015 faite de «santé, de paix et de prospérité».

Aubin W. NANA
nanaubin@yahoo.fr