Politique
Bougouriba : Le bureau du PDC installé
Publié le jeudi 8 janvier 2015 | Le Pays
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Le paysage politique de la Bougouriba s’est enrichie avec l’arrivée du Parti pour le développement et le changement (PDC) de Saran Séré /Sérémé, le 14 décembre 2014. Ce nouveau parti qui veut une autre forme de gouvernance pour assurer le développement de la province, a procédé à l’installation de son bureau, en vue d’attirer le maximum de militants.
Le Parti pour le développement et le changement (PDC) a été installé depuis le 14 décembre 2014 dans la Bougouriba.
En effet, après la chute de Blaise Compaoré, la lutte pour sa succession est ouverte. Ainsi, les partis tissent leur toile dans le but de mobiliser le maximum de militants en vue de remporter les échéances électorales en novembre de 2015. Et le PDC n’entend pas manquer ce moment historique de la vie politique au Burkina. C’est dans ce cadre que le parti de Saran Sérémé a déposé ses valises à Diébougou, et c’est la salle de conférences de l’action sociale de Diébougou qui a servi de cadre pour annoncer l’arrivée du parti du cheval blanc dans la Bougouriba.
Les militants du parti, composés en majorité de jeunes et conduits par Saliou Dao, entendent à partir de Diébougou aller à la rencontre des militants des autres communes de la province. Au nombre d’une vingtaine, ils ont mis en place un bureau dirigé par Saliou Dao. Le nouveau bureau, selon ce dernier, est chargé de faire connaître le parti, de susciter des adhésions en vue de son ancrage total dans la province. Toute chose, a-t-il précisé, qui permettra de faire la politique autrement. « Nous voulons un changement parce que nous avons élu des partis dans l’espoir d’une amélioration de nos conditions de vie mais ce changement n’est pas arrivé.
Nous avons peur que les mêmes personnes viennent nous flatter sans apporter le développement. Ces partis n’ont pas pu nous sauver et c’est pour cette raison que nous sommes venus avec le PDC afin d’éviter que Diébougou reste orpheline comme nous l’avons constaté depuis longtemps », a-t-il ajouté. Pour certains organisateurs, il faut éviter de prendre du vieux pour faire du neuf car après la vague des démissions et la chute de Blaise Compaoré, le risque est grand que des gens qui n’ont rien apporté à la commune de Diébougou et à la province de la Bougouriba viennent aux affaires pour prendre en otage son développement.
Qu’en est-il des stratégies d’ancrage du PDC dans le paysage politique de la province ? Saliou Dao n’en a pas fait mention mais a tout de même indiqué que des réunions sont prévues pour élaborer un plan de mobilisation. Au sujet justement de la mobilisation, peu de personnes ont pris part à la mise en place du bureau. Cette faible mobilisation constatée, selon lui, est liée à un manque d’information. Mais pour lui, cela n’est pas un signe de manque de vitalité car le PDC est à ses débuts.
François SOME
(Correspondant
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