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Avec les téléphones androïdes, les cybercafés ont du souci à se faire
Publié le mercredi 7 janvier 2015 | AIB
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Telephonie :le telephone portable est l`outil de communication le plus utilisé par la population burkinabè. |
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Ouagadougou - La chute des prix des téléphones androïdes et l’abondance de modèles bon marché, mettent en danger la survie des cybercafés, ces endroits où l’on se connecte à internet moyennant une certaine somme.
« Je vais au cyber seulement si j’ai des infos à envoyer ou à recevoir dans le cadre du travail. Pour le reste, je me connecte avec mon portable et cela me revient moins cher», a déclaré l’internaute Abdelaziz Béranger Yaméogo, en marge de la semaine nationale de l’internet.
Pour ce dessinateur, «constamment connecté», avec le développement des téléphones androïdes, la connexion internet est moins chère et «à l’avenir les cybers auront du souci à se faire».
Dans les cybercafés, l’internaute a sa disposition un ordinateur connecté, dont le tarif d’utilisation est fonction de la durée de navigation.
« De nos jours, les cybers ne fonctionnent plus comme avant parce qu’avec un téléphone, on peut naviguer partout » a affirmé Cheick Mohamed Ali Tapsoba, gérant du cybercafé ‘’Inetplus’’.
Selon lui, « les gens ne sont plus obligés de se déplacer au cyber pour se connecter » car « il y a notamment des wifi non protégés».
La 10ème édition de la semaine nationale de l’internet s’est déroulée du vendredi 19 au jeudi 25 décembre 2014 sous le thème, « la protection de l’enfance en ligne », un énorme défi au vu de la multiplication des sources de connexion.
« Si c’est la connexion à la maison ou à l’école, les parents doivent installer des filtres pour limiter les accès. Si ce sont les connexions via les portables, il faut voir les réseaux de téléphonie mobile afin qu’ils s’engagent à limiter l’accès de certains sites aux enfants », plaide Abdelaziz Béranger Yaméogo.
Au niveau de cybers, les mesures sont prises pour la protection des enfants, selon Cheick Mohamed Ali Tapsoba.
« Pour la protection des enfants, nous vérifions ce qu’ils sont en train de faire. S’ils viennent pour les jeux et les causeries entre copains, cela ne nous ennuie pas. Les gérants et même des clients les conseillent de ne pas rentrer dans des sites non convenus», a-t-il déclaré.
WIS/TAA
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