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Kafando attend de la société civile des critiques de ‘ ’ façon gentille et respectueuse ’ ’
Publié le mardi 6 janvier 2015  |  Agence de Presse Africaine
Organisation
© Le Quotidien par Bénéwendé Bidima
Organisation des élections de 2015 : le chef de l`Etat échange avec la classe politique
Mardi 6 janvier 2015. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le chef de l`Etat de la transition, Michel Kafando, a échangé avec la classe politique sur l`organisation des élections au Burkina en 2015




Le président du Faso, Michel Kafando, a reconnu, mardi à Ouagadougou, le droit des Organisations de la société civile (OSC) de contribuer à la bonne marche de la transition, leur suggérant toutefois pour ce faire de se livrer à des critiques de ‘’façon gentille et respectueuse’’.

‘’S’il y a des choses qui ne vont pas dans le cadre de la transition, dite-le nous, mais de façon gentille et respectueuse’’, a notamment indiqué M. Kafando, lors d’une audience avec les OSC burkinabè.

La transition en cours au Burkina Faso, après la démission du président Blaise Compaoré aborde en ce moment, la phase la plus critique, a-t-il dit avant de souligner que sans la contribution efficace de la société civile burkinabé, il serait utopique de vouloir mener à bien cette transition.

Tout en estimant que l’apport des OSC doit se faire dans les règles de l’art, il a donné l’assurance que les autorités de la transition feront tout pour que les élections démocratiques aient lieu au plus tard en novembre 2015.

La rencontre avec les OSC burkinabè a été précédée de celle avec une délégation des partis politiques.
Ces rencontres visent à rendre compte du bilan partiel des activités de la transition en cours et recueillir des propositions et suggestions.

Des membres de la société civile ont déjà proposé des pistes de réformes pour les élections de 2015 qui vont mettre fin à la transition au Burkina Faso.

Entre autres propositions, il y a l’autorisation des candidatures indépendantes aux élections locales, le couplage des élections, la réorganisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et la mise en place d’un comité de suivi du processus électoral.

Le président Blaise Compaoré a été contraint à la démission suite à une insurrection populaire les 30 et 31 octobre 2014, provoquée par la volonté de l’ex-chef d’Etat de modifier la constitution du Burkina en vue de briguer d’autres mandats après 27 ans de pouvoir.

Après le départ en l’exil de Blaise Compaoré, le Burkina Faso est actuellement dirigé par le diplomate Michel Kafando choisi par un collège de désignation le 17 novembre dernier, conformément à la charte de la transition.

La même charte stipule que la période de transition ne doit pas excéder douze, d’où sa fin est prévue au plus tard en novembre prochain.

ALK/cat/APA
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