Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Délégation spéciale de la Chambre de commerce
Publié le mardi 6 janvier 2015  |  Sidwaya
Le
© Autre presse par DR
Le siège de la section territoriale du Centre-Ouest de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF)




Les responsables des associations et organisations du secteur informel, des commerçants et opérateurs économiques du Burkina, signataires du mémorandum du 22 décembre 2014, se sont réunis en assemblée générale le 31 décembre 2014. Ils ont adopté une motion de soutien à la dissolution de l’assemblée consulaire de la chambre de commerce et d’industrie et se sont engagés à soutenir la délégation spéciale qui a été mise en place.

Le conseil des ministres a décidé de la mise en place, le 24 décembre 2014, d’une délégation spéciale composée de 5 membres, en remplacement de l’assemblée consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF). A la suite de cette décision, les responsables des associations et organisation du secteur informel, des commerçants et opérateurs économiques du Burkina ont adopté une résolution pour soutenir et appuyer l’action de la délégation spéciale jusqu’à la prochaine élection de l’assemblée consulaire. Pour le président de séance, Titanga Jérôme Ilboudo, cette résolution est le prolongement de leur désir de trouver une solution aux problèmes des commerçants à travers la négociation. Les participants ont également adopté une motion de soutien au gouvernement de la transition. «Il faudra que tout le monde accepte que le gouvernement a une mission avec un temps déterminé pour la réussir. Par conséquent, il faut s’accorder sur le minimum et le laisser travailler », a-t-il
ajouté.
Ce regroupement d’associations a déjà transmis un mémorandum au gouvernement le 22 décembre 2014. Dans ce document, il demande aux autorités de la transition de donner une suite favorable à 14 doléances au nombre desquelles, la relecture des textes fondamentaux régissant la CCI-BF, l’organisation des états généraux du commerce pour insuffler une nouvelle dynamique dans le climat des affaires au Burkina Faso. La résolution des conflits entre l’Etat et les opérateurs économiques ayant racheté des entreprises publiques ainsi que l’adoption et l’application stricte d’une loi sur les marchés publics.


Nadège YE
Commentaires