Bonnes pratiques de l’élevage au Burkina Faso #aOuaga

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Bonnes pratiques de l’élevage au Burkina Faso

Publié le vendredi 2 janvier 2015 | Sidwaya

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a tenu, le lundi 29 décembre 2014 à Koudougou, un atelier de restitution d’études sur l’évaluation des bonnes pratiques de gestion durable des ressources pastorales mais aussi l’évaluation participative des informations sur les systèmes d’alerte précoce en milieu pastoral au Burkina Faso.

Ils étaient une cinquantaine de participants, issus des services techniques centraux et régionaux du ministère des Ressources animales, de celui de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques, de l’Assainissement et de la Sécurité alimentaire, de celui de l’Environnement et des Ressources halieutiques mais aussi les partenaires techniques et financiers qui sont venus prendre part à l’atelier de restitution d’études sur l’évaluation des bonnes pratiques de gestion durable des ressources pastorales et l’évaluation participative des informations sur les systèmes d’alerte précoce en milieu pastoral au Burkina Faso.

Initié par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), cet atelier intervient dans un contexte marqué par l’avancée de la désertification et la dégradation des terres provoquées par le changement climatique, la pression démographique et animale dans la région du Sahel en général et au Burkina Faso en particulier. Néanmoins les écosystèmes sahéliens offrent aux systèmes pastoraux les ressources nécessaires à la satisfaction de leurs besoins alimentaires et les moyens de réaliser les objectifs de développement. Des ressources dont la gestion doit respecter un certain nombre de principes à même de leur assurer une efficacité dans la satisfaction des besoins alimentaires et garantissant leur renouvellement en protégeant la base reproductive.

L’impact des catastrophes naturelles est plus sévère parmi les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier ceux-là dont les moyens d’existence dépendent exclusivement des ressources naturelles. C’est pourquoi, dans le cadre du projet sous-régional «projet OSRO/RAF/306/FIN (strengthening resilience of vulnerable herders in the Sahel)» de la FAO et financé par la Finlande, il a été entrepris de faire des études approfondies sur les bonnes pratiques de gestion durable des ressources naturelles et de faire une évaluation participative des systèmes d’alerte précoce en milieu pastoral. L’atelier de Koudougou vise donc à valider les documents de ces études et d’en faire une large diffusion de leurs résultats auprès de tous les acteurs intervenant dans le domaine du sous-secteur de l’élevage.

Le représentant de la FAO au Burkina Faso, Rémy Courcier, espère que son institution et la coopération finlandaise ont ainsi contribué à une meilleure diffusion des connaissances du milieu pastoral. C’est pourquoi, il a saisi l’occasion pour remercier les services centraux et déconcentrés du ministère des Ressources animales qui ont accompagné la mise en œuvre du projet. Il s’est agi plus spécifiquement pour les participants à travers les plénières et les travaux de groupes à l’atelier de Koudougou, d’améliorer et d’entériner les résultats des études des consultants et les recommandations issues des études afin de les valider mais aussi d’en faire une large diffusion des bonnes pratiques en matière de système d’alerte en milieu pastoral et en gestion durable des ressources pastorales auprès des services techniques, des ONG et des PTF.

Quant à M. Issaka Dakouré, conseiller technique représentant le gouverneur de la région du Centre-Ouest, cet atelier vient à point nommé car il est indispensable d’avoir des connaissances approfondies afin d’identifier les actions appropriées qui s’imposent face au changement climatique et à ces multiples chocs. C’est dans cette optique qu’il a exhorté les participants à donner le meilleur d’eux-mêmes pour que les résultats de leurs travaux soient meilleurs possibles.

- François KABORE