Politique
Burkina Faso : Kafando plaide pour des élections libres et transparentes en 2015
Publié le jeudi 1 janvier 2015 | Xinhua
© AFP par PIUS UTOMI EKPEI
Cérémonie d`ouverture du 46ème Sommet ordinaire de la CEDEAO Lundi 15 décembre 2014. Abuja (Nigeria). Cérémonie d`ouverture du 46ème Sommet ordinaire de la Communauté Economique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) . Ph : Michel Kafando, président par intérim |
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Dans son message de voeux du Nouvel An fait mercredi soir, le président de transition du Burkina Faso, Michel Kafando, a plaidé pour des élections libres et transparentes en 2015 qui soient acceptées par tous les acteurs et la communauté internationale.
"Nos différentes rencontres avec la Commission électorales nationale indépendante (CENI), ces derniers jours, permettent d’ envisager des projections qui rendent possible l’organisation du scrutin dès le début du mois d’octobre 2015", a expliqué M. Kafando.
Pour M. Kafando, il reste à préciser, lors des prochaines rencontres prévues en janvier, le type de couplage pour les élections et l’épineuse question de la participation des Burkinabè de l’étranger et les questions connexes, en particulier la constitution et le code électoral.
"Tout est fait pour que la réunion du Groupe de contact international, prévu le 13 janvier 2015, puisse constater les éléments visibles de la programmation définitive que nous allons bientôt arrêter pour les divers scrutins", a rassuré M. Kafando.
Le président de la transition a appelé les partis politiques et les organisations de la société civile à aider le gouvernement dans son engagement et sa détermination à atteindre cette gageure.
Dans l’esprit de la Charte qui prône l’inclusivité et la réconciliation nationale, le président Kafando a décidé de lever la suspension à l’encontre des partis politiques.
Le Congrès pour la démocratie et le pouvoir (CDP, ex-parti au pouvoir), l’Alliance pour la démocratie et la fédéraztion/ Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA ex-parti de la mouvance) ont été suspendus en novembre pour activités subversives.
Le président de transition a par ailleurs annoncé que l’Etat envisage mobiliser les moyens financiers afin de soutenir la famille du feu président Thomas Sankara pour la recherche de la tombe de ce dernier.
"L’Etat a décidé de donner des moyens à la famille du président Thomas Sankara, pour procéder aux travaux de prospection de sa tombe", a déclaré M. Kafando.
Thomas Sankara a pris le pouvoir le 4 août 1983 suite à un coup d’Etat, avant d’être assassiné le 15 octobre 1987 lors d’un autre coup d’Etat dirigé par Blaise Compaoré. Ce dernier a été contraint de démissionner et de fuir le Burkina Faso face à un soulèvement populaire il y a deux mois.
S’agissant de l’affaire Norbert Zongo, journaliste assassiné en 1998, le président Kafando a appelé à faire table rase du passé.
"Le dossier est rouvert avec de nouveaux hommes, en l’ occurrence un nouveau procureur, nommé seulement hier", a-t-il ajouté.
Norbert Zongo a été assassiné le 13 décembre 1998 après avoir commencé une enquête sur la mort mystérieuse du chauffeur de François Compaoré, frère de l’ex-président Blaise Compaoré. F
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