Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a tenu son deuxième conseil d’administration du secteur ministériel de l’année 2012 sous le thème : « Examen et validation du budget programme 2012-2015 du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat ». C’était le vendredi 14 décembre 2012 à la Maison de l’entreprise de Ouagadougou, sous la présidence du ministre de tutelle, Arthur Patiendé Kafando.
Réfléchir d’avantage sur le contenu du budget programme, notamment le cadre de performances à savoir, la pertinence des indicateurs et la disponibilité des informations pour renseigner les cibles. Tel était l’objectif de cette rencontre. Exprimé par l’UEMOA et commandé en 2010 par le gouvernement burkinabè, le budget programme permet de gérer la dépense publique par la performance.
Cette performance étant à la fois l’amélioration de l’impact des services et la réduction de leurs coûts unitaires. Traditionnellement, l’administration est gérée par des règles et des procédures, qui ont pour objet d’assurer la régularité formelle des opérations conduites, en particulier les opérations dépenses. Ces règles et procédures ignorent parfois la notion de performance, à savoir contribuer à avancer dans la réalisation des objectifs. C’est au regard de ces enjeux, selon Arthur Patiendé Kafando, que le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat s’est impliqué activement dans le processus d’élaboration du budget programme de l’année, en vue de tenir la date d’échéance qui est de 2015.La politique sectorielle dudit ministère donne de nouvelles orientations et est clairement déclinée en programmes. Pour le ministre, elle constitue une référence pour toute action publique en matière d’industrie, de commerce et d’artisanat. A ces programmes, sont associés des objectifs précis, arrêtés en fonction de finalités d’intérêt général et des résultats attendus. ‘’
Un programme est défini comme un centre de responsabilité qui exerce sur un domaine ministériel représentatif d’une politique publique claire pour les citoyens, et qui constitue le cadre d’élaboration d’une stratégie visant la performance ’’, a expliqué le ministre. Ce programme a-t-il dit, est mis en œuvre grâce à des leviers d’actions au rang desquels figurent les moyens budgétaires dédiés à la politique considérée. Aussi a-t-il ajouté que des objectifs de performance lui sont associés et leur atteinte est mesurée par des indicateurs objectivement vérifiables. Le budget programme 2013-2015 du département a fait l’objet d’une revue par les experts du ministère de l’Economie et des Finances, du PNUD, de GIZ et de AFRICTAC qui ont donné une appréciation positive du document et formuler des recommandations dans le sens de son amélioration. Il s’avérait nécessaire, selon le ministre, vu l’importance de ce document dans le processus de mise en œuvre de la politique sectorielle du MICA, qu’il soit examiné à travers un cadre de concertation. Cela permettrait une connaissance approfondie et une bonne appropriation du document par les responsables du département. Arthur Patiendé Kafando, a témoigné sa gratitude au ministère de l’Economie et des Finances à travers le secrétariat technique du comité de pilotage du budget programme de l’Etat pour son appui multiforme lors de l’élaboration du présent document