La mission d’Isabell Adenauer, représentante du FMI (Fonds monétaire international) au Burkina, a pris officiellement fin. A Azalaï Hôtel, elle a fait ses adieux au peuple burkinabè, le vendredi 31 août dernier en présence du ministre de l’Economie et des finances, Lucien Marie Noël Bembamba, et de bien d’autres personnalités.
« Si le Burkina était un homme, je lui dirais que je l’adore », ainsi disait Isabell Adenauer dans son discours d’adieu au peuple burkinabè. La dame du FMI a donné les raisons de ce qu’elle a appelé « une histoire d’amour » entre elle et le Burkina. En effet, disait-elle, quand, étant étudiante, elle était appelée à mener des études sur un pays, son regard rapide sur la carte d’Afrique s’est posé sur le Burkina Faso. Et c’est là, dit-elle, que son « affection » est née pour le Pays des Hommes intègres. Et comme pour accomplir ses rêves de découvrir « ce beau pays », le Fonds monétaire l’a désignée un jour pour le représenter au Burkina. C’est en cela, dit-elle, qu’elle s’est beaucoup intéressée à ce pays. De beaux souvenirs du Burkina, elle avoue en garder. Elle dit avoir séjourné dans un village loin de Ouagadougou où avoir même de l’eau potable n’est pas chose aisée. Isabell Adenauer dit avoir contribué à sa façon au développement du pays selon la feuille de route du Fonds. Le gouvernement et le peuple burkinabè lui ont facilité l’exécution de ses tâches et elle dit quitter le pays avec regret mais aussi avec la conviction d’y revenir un jour. Le ministre Lucien Marie Noël Bembamba dit avoir eu une collaboratrice qui a montré tout son engagement à travailler pour le développement du pays et lui souhaite beaucoup de succès dans ses entreprises. Isabell Adenauer a été faite Chevalier de l’Ordre national et déposera ses valises à Washington où elle exercera d’autres fonctions.