Le Conseil constitutionnel a validé le 21 décembre dernier à Ouagadougou, les résultats provisoires, des législatives du scrutin du 2 décembre dernier. Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), obtient la majorité à l’Assemblée nationale avec 70 sièges. De quoi réjouir ce parti par la voix de son directeur national de campagne, Jean Léonard Compaoré.
« Je pense que nous sommes satisfaits des résultats. Ils nous sont favorables. Nous avons la majorité absolue. Nous avons obtenu 1 500 000 voix du suffrage exprimé. Le parti qui nous suit n’a même pas la moitié », tels ont été les tout premiers propos du directeur national de campagne du CDP, Jean Léonard Compaoré, le 21 décembre dernier à sa sortie du Conseil constitutionnel.
En effet, cette institution, par la voix de son président, Dé Albert Millogo, venait à peine de valider les résultats provisoires des dernières élections législatives. Et, le CDP vient en tête avec au total 70 sièges à l’Assemblée nationale. Pour Jean Léonard Compaoré, c’est le système « au plus fort reste », appliqué au cours de ce scrutin qui a permis à plusieurs partis d’entrer à l’Assemblée nationale. « Vous voyez que grâce au système au plus fort reste que nous avons appliqué par principe de démocratie, 13 partis politiques sont aujourd’hui à l’Assemblée. Si nous maintenions l’ancien système, nous aurions obtenu 90 sièges au moins », a-t-il expliqué. Et de poursuivre pour affirmer que ces dernières élections sont des élections de tous les records. Le taux de participation, les bulletins nuls et le nombre de sièges, selon lui ont battu tous les records. C’est l’Union pour le progrès et le changement (UPC) qui talonne le CDP avec 19 sièges. Seulement, les représentants de ce parti n’ont pas voulu faire de commentaire à la presse. La directrice nationale adjointe de campagne, Aminata Wandaogo, à qui nous avons tendu notre micro a refusé de se prononcer après le verdict du Conseil constitutionnel.
Autre homme politique qui a accepté de se prononcer sur cette validation est le président du Parti pour la démocratie et le socialisme/ Parti des bâtisseurs, (PDS/Metba), Hama Arba Diallo. « On nous a fait attendre une heure et demi pour nous dire ce que nous savions déjà.
C’est le pays, plus ça change plus c’est la même chose. En particulier pour le Kadiogo, tout le monde attendait, mais on ne nous a rien dit. On ne sait pas exactement ce qu’il en est au juste », a t-il déclaré en sortant de la salle. Rappelons qu’après le CDP et l’UPC, vient l’ADF RDA avec 18 sièges à l’Assemblée nationale