Économie
Suspension des activités de la société des mines de Belahouro : les travailleurs tirent à boulets rouges sur la direction
Publié le mardi 30 decembre 2014 | Le Quotidien
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Dans la présente déclaration, les représentants du personnel de la Société des mines de Belahouro apportent des éléments sur la crise qui secoue actuellement la société. La genèse et l’évolution de la crise sont évoquées dans cet écrit.
Il nous parait opportun d’éclairer l’opinion publique sur ce qui s’est réellement passé à la Société des Mines de Belahouro (SMB-SA) et d’interpeller les autorités de la transition, car si, plus rien ne sera comme avant, alors la SMB-SA ne doit pas déroger à la règle.
Pourquoi les travailleurs veulent la tête du DG et de son acolyte ?
Pour mieux comprendre ce qui se passe en ce moment sur le site de la société des mines de Bélahouro à Inata, il faut remonter au mois de mai 2011. Suite à une grève qui avait paralysé les activités de la mine, les travailleurs et la direction de la SMB avaient trouvé un terrain d’entente consacré par un protocole d’accord en présence d’une délégation ministérielle. Il y est écrit noir sur blanc que les deux parties ont convenu de maintenir le système de rotation d’alors en attendant que la question soit définitivement réglée dans le cadre de la négociation prochaine de la convention collective sectorielle des mines en cours d’élaboration.
Signalons au passage que M. Saidou Idé, actuel directeur général administratif chargé des relations avec le gouvernement avait démissionné de la SMB et d’Avocet Mining pour se retrouver à Nantou Mining. M. Raphael Ouédraogo qui avait été décrié pendant qu’il était responsable des ressources humaines a été lui aussi demis de ses fonctions. Il s’est retrouvé conseiller chargé de la législation au bureau de Ouaga.
Au premier trimestre de 2012, M. Saidou Idé faisait son retour à SMB. Il retrouve Raphael à Ouaga où les deux constituent les véritables gestionnaires des ressources humaines, voire les têtes pensantes et de qui viennent toutes les mesures draconiennes.
Leur premier acte est de violer le protocole d’accord précédemment signé.
Dès sa prise de service, il fait comprendre aux travailleurs que ce qu’on donne par la main droite est repris d’une manière ou d’une autre par la main gauche. M. Idé faisait allusion à l’augmentation de salaire inscrite dans le protocole d’accord de mai 2011. Ainsi, ils ont fini par formaliser leur plan machiavélique en convoquant une assemblée générale des travailleurs pour, disaient-ils , (lui et son acolyte Raphael Ouédraogo) recueillir les propositions des travailleurs, car ils veulent changer la rotation de travail. Il faut dire tout de suite que de propositions il en était rien car les roosters étaient déjà changés et une date butoire était déjà fixée pour le démarrage de la nouvelle rotation. Ils n’ont pas pris en compte les propositions des travailleurs. Ils venaient alors de violer en toute illégalité le protocole d’accord, fruit d’un consensus arraché de haute lutte. Le changement de rotation de travail de 10/10 à 7/7 a fait perdre à la majorité des employés 30 à 40 % de leurs rémunérations. Pour les employés des basses catégories, c’était devenu la croix et la bannière, tellement ils ne se retrouvaient plus financièrement.
Puis, le duo de choc est allé jusqu’à demander une dérogation à l’Etat burkinabè pour ne pas appliquer l’augmentation de 4% de janvier 2012 issue du protocole d’accord de la commission mixte paritaire de négociations salariales du secteur privé (CMPNSSP). Et comme par ironie du sort, pendant ce temps, ils avaient demandé aux travailleurs de faire des propositions pour une amélioration de leurs revenus. Il aurait fallu la vigilance des représentants des travailleurs, en son temps, pour que l’augmentation salariale de 4% soit appliquée.
En septembre 2013, ils ont procédé au licenciement de 9 gardiens au bureau de Ouaga sous la bannière d’une restructuration. Par la suite, nous nous sommes rendus compte que leur poste a été externalisé.
En février 2014, M. Idé et son stratège Raphael ont trouvé des subterfuges pour diminuer le nombre d’heures de pointage de certains employés qu’ils ont qualifié d’administratifs avec impact sur leur revenu.
Insatiable, en août 2014, M. Idé et Raphael ont encore trouvé un moyen de faire subir l’enfer sur terre à 66 de nos collègues du département de la mine, en les mettant en chômage technique. Et pour commencer, ils ont encore convié les délégués du personnel à un simulacre de discussions à Ouaga. Pendant qu’on discutait des critères de choix des 66, l’entreprise a procédé à des recrutements, mieux, à des promotions de complaisance. Pire encore les 66 devaient être en chômage technique pour compter du 1er août 2014, mais quel fut notre étonnement de constater que pour compter de cette date également des dizaines de personnes ont signé des avenants pour changer de catégorie. Or l’un des motifs qui justifiait le chômage technique était le volet économique. Les délégués du personnel ont alors refusé de signer le protocole d’accord de mise en chômage technique mais cela n’a pas dissuadé l’administration qui a poursuivi avec cette mesure comme à son habitude.
Pourtant, le départ de seulement 5 travailleurs expatriés aurait permis de garder tous ces employés.
En rappel, le chômage technique des 66 travailleurs a été renouvelé en octobre dernier pour une période ultime de 3 mois.
Fait rare, M. Idé annonce sa démission de SMB cette fois-ci et non d’Avocet pour compter du 1er août 2014. Mais soulignons qu’il a eu le temps quand même de signer les mises en chômage technique de nos collègues. Cependant son semblant de démission a fait baisser la fièvre même si l’ensemble des employés lui en voulaient et que même les lézards d’Inata lui souhaitaient adieu. Malheureusement notre joie fut de courte durée car en début octobre, M. Idé y faisait son retour de nouveau avec disent-ils de pouvoirs étendus et avec pour feuille de route la réduction des coûts.
Des assises devenues atelier de Ouagadougou
Dans le cadre de la mise en œuvre de sa feuille de route suicidaire, M. Idé convoque par une correspondance adressée aux délégués du personnel des assises à Ouagadougou en mi-novembre dernier. Finalement une autre correspondance les reporte pour les 27, 28 et 29 novembre passé.
Dans le souci de faire des propositions fortes, les Délégués du personnel demandent à la direction SMB certains documents informatifs dont : la grille salariale, l’organigramme,…
Chose que la direction a refusé catégoriquement. Comme par mépris pour les travailleurs, c’est plus tard, au cours de la conférence de presse de la Direction SMB que M. Idé donne en substance la grille salariale.
Pour revenir aux prétendues assises, les délégués ont convoqué une Assemblée générale pour consulter leur base car l’administration a coutume de passer par des semblants de dialogues pour faire passer leurs mesures. Surtout que les rumeurs faisaient état de mesures à l’encontre des intérêts des travailleurs. L’information a divisé l’assemblée générale en pro et anti assises mais finalement l’assemblée générale a autorisé les représentants des travailleurs à s’y rendre par courtoisie, ne serait-ce que pour les écouter. Les conclusions de l’assemblée Générale ont été transmises à la direction SMB, le 13/11/2014 et les éléments de réclamations de la plateforme revendicative y étaient déjà inscrits.
Arrivée à Ouaga, les représentants des travailleurs découvrent qu’en plus de la délégation de l’administration et eux il y avait une troisième composante dénommée les personnes ressources choisies de façon unilatérale par la Direction SMB. Nous faisons objection quant à leur participation mais, comme à son habitude, l’administration par un forcing nous les impose. Examinant l’ordre du jour, l’administration nous informe que des assises, il en était rien, en lieu et place elle propose un atelier consacré aux voies et moyens de réductions des coûts de production. Pourtant elle nous avait fait parvenir une correspondance avec, en annexe, le contenu du programme des assises qui diffère de celui de l’atelier qu’elle propose.
Le soi-disant atelier a consisté en une présentation du directeur général des opérations qui a peint tout en noir le tableau de la SMB comme pour planter le décor. A sa suite, les délégués également ont eu droit à une communication à travers laquelle ils ont donné leur version de la crise et des pistes de solutions autres que les emplois et les salaires des employés qui ont déjà consenti des efforts comme indiqué plus haut. L’atelier s’est poursuivi en groupes de travail avec pour objectif la formulation de propositions à même de réduire à court, moyen et long terme les coûts de production de la société. Le compte rendu provisoire de l’atelier devait être amendé par les deux parties et l’administration s’est engagée à associer les délégués du Personnel quant à la suite à donner aux propositions.
De la restitution de l’atelier de Ouaga au sit-in sur le site
De retour sur le site, le directeur général des opérations a réuni les expatriés et les cadres du nouveau camp sur le site, le mercredi 03 décembre pour une restitution. Au cours de cette rencontre, il dira qu’il y a une proposition, de réductions de 15% des salaires des cadres et que l’idéal serait de revenir à l’effectif de 2010 soit avec 500 travailleurs sur 728 actuellement. En conclusion il dira que ce sont les délégués du personnel qui ont formulé les propositions qu’il venait de dévoiler.
Pourtant les propositions étaient jusqu’alors provisoires et les deux parties ne l’avaient pas encore amendées et signées. Dès le lendemain la mine était en ébullition qui contre les délégués du personnel et qui autres contre l’administration qui serait dans une dynamique de compression du personnel. Or ce même jour était prévu une Assemblée Générale des travailleurs pour que les représentants des travailleurs restituent à leur tour l’atelier de Ouaga.
Au cours de l’Assemblée Générale des travailleurs les délégués ont donné les grandes lignes de l’atelier de Ouaga mais l’assemblée générale est restée inachevée et s’est poursuivie en sit in à l’entrée principale de l’usine. Quand les employés, au moment de la phase question-réponse ont su qu’il n’y aura pas de 13e mois et que pour l’administration de la SMB le projet CBC n’est pas un succès et que la situation est critique, ils ont décidé de se rendre à l’usine pour un sit-in de façon spontanée. Une fois à la devanture de la porte principale, les employés se sont organisés et ont listé 8 employés, dont 3 délégués du personnel pour en faire un comité de crise qu’ils ont rendu public sur place. Cependant le directeur des opérations a mis 3 heures pour autoriser ce comité à transmettre la plateforme revendicative des travailleurs. Il a fini par les autoriser et avant minuit une plateforme était sur sa table en français et en anglais contrairement à Monsieur Idé qui parlait de 5h du matin.
Le Directeur des opérations a reçu le comité deux fois cette même nuit. C’est pour leur dire qu’il n’a pas de mandat de Londres (siège d’AVOCET MINING) pour discuter de la plateforme et qu’il nous reviendrait lorsqu’il aurait ledit mandat. Il a aussi voulu savoir pourquoi un comité de crise et non les délégués du personnel. Il a conclu en disant que si au cours de la semaine il n’y a pas d’expédition d’or, la mine allait être fermée pour toujours. Le comité a saisi l’occasion pour l’informer qu’un service minimum est assuré pour entretenir et surveiller les installations et les équipements. C’est dans cette optique qu’une équipe est restée sur place. Les autres travailleurs ont établi leur piquet dehors car la sécurité sur place n’a pas voulu qu’ils aient accès au site. Le comité de crise a rajouté que si les deux têtes tombaient, le travail sera repris incessamment.
Les travailleurs sont restés dans l’attente du supposé mandat jusqu’à ce que l’inspecteur du ressort territorial vienne le 05/12/2014 pour tenter une conciliation. Constatant après avoir rencontré chaque partie que les positions sont divergentes, il a voulu réunir les deux parties pour les discussions. C’est en ce moment que l’administration a choisi de récuser le comité de crise qu’elle a rencontré pourtant la veille et exigé un document qui prouve que ce sont effectivement les employés qui l’on mis en place. Constatant l’échec de sa tentative de conciliation, l’inspecteur a donc quitté le site au 3e jour de sa mission sans pouvoir faire bouger les lignes.
Le 08/12/2014, c’est le Haut-commissaire du Soum et le secrétaire général de ladite Province qui, à leur tour, vont tenter de faire entendre raison à la Direction de la SMB. Mais elle est restée intransigeante quant à s’asseoir sur une table des négociations avec le comité de crise.
Le même jour du 08/12/2014, un contingent de 13 véhicules composés de milliaires, de gendarmes et des policiers armés jusqu’aux dents et encadré par deux DCA sont arrivés sur le site. N’ayant constaté aucun signe de vandalisme, ils rebroussent chemin 48 heures plus tard.
De la suspension des activités
Il a fallu attendre l’arrivée de la délégation conjointe interministérielle, le 10 décembre 2014 conduite par monsieur Pascal Zombré conseiller technique du ministre des Mines pour comprendre ce qui se tramait depuis plus de 48h. Pour eux ils ont appris, depuis Ouaga, avant même qu’ils ne quittent que SMB a décidé de suspendre ses activités mais ils ont décidé de venir tenter leur chance de concilier les deux parties. Finalement, point de conciliation mais plutôt un procès-verbal de la rencontre avec la mission conjointe a été établi. Dans ledit PV il est clairement dit que la mine traverse des difficultés économiques et est dans l’obligation de suspendre les activités en attendant de les reprendre dans de meilleures conditions économiques et financières. Les travailleurs doivent quitter la mine en attendant la reprise et de commun accord les parties vont vérifier les machines et un PV sera dressé. Une lettre sera envoyée au ministre des Mines et de l’Energie l’informant de la suspension des activités et des raisons. Une autre lettre sera envoyée au ministre en charge du Travail pour lui expliquer la conséquence de la suspension des activités sur les contrats des travailleurs. Le 11 décembre, les employés ont donc quitté le site et le lendemain un document de remise des machines en bon état aux responsables de la SMB par un groupe de travailleurs a été dressé. Nulle part dans ce PV il n’a été question d’une quelconque grève illégale à la SMB. C’est bien sur la base de ce PV maintenant que la SMB et ses travailleurs doivent poursuivre les discussions sous l’égide de la mission conjointe.
Des mesures de représailles
en violation du Procès-Verbal
Une fois à Ouaga, le directeur général de l’administration chargée des relations avec le gouvernement déclare, lors d’une conférence de presse qu’ils ont suspendu les activités, suite à une grève illégale sur le site. Ce qui est en totale contradiction avec le PV constatant la suspension pour des difficultés économiques. Il a en outre indiqué qu’ils n’étaient plus à même de continuer avec les représentants actuels des travailleurs même si reprise il y a. Il a été suivi par leur avocat conseil qui lors de l’audience du 17 décembre a déclaré que les délégués ne sont pas habilités à défendre leurs collègues car l’administration SMB est entrain de prendre des mesure pour les libérer (licencier). C’était lors d’une audience relative à un conflit collectif vieux de 2 ans entre la Direction de la SMB et ses travailleurs. Après 20 renvois, l’avocat conseil de la SMB en voulait encore. Fort heureusement, le conseil arbitral ne l’a pas suivi dans sa requête. Offusqué, il a fini par lâcher ce qu’il ne devait pas révéler à la barre.
A partir du vendredi 19 décembre, un huissier de justice, le cabinet maître Oumarou SAWADOGO a commencé à appeler des représentants des travailleurs dans la rue pour leur notifier des mises à pieds provisoire pour faute de grève illégale. Dès le lundi 22, nous découvrons qu’une procédure est engagée chez l’inspecteur du ressort territorial pour licencier l’ensemble des représentants du personnel.
Le lundi 22 Décembre, au matin, certaines banques de la place ont prêté le flanc à la SMB en appelant les travailleurs domiciliés dans leur agence pour leur notifier leur licenciement par la SMB. D’autres banques ont tout simplement bloqué les comptes des employés pendant que certaines réclamaient aux travailleurs leur lettre de licenciement avant qu’ils n’aient accès à leur compte. C’est au soir du lundi 22, à partir de 16 h, que le même huissier est encore entré en action en commençant à appeler des travailleurs pour remettre des lettres de licenciements dans la rue, s’il vous plait.
La vérité est que SMB a envoyé des listes d’employés licenciés dans les différentes banques directement sans que les employés n’aient reçu aucune notification de la part de leur employeur. Au jour d’aujourd’hui, les banques ont tout simplement bloqué les comptes de tous les employés en ces périodes de fêtes de fin d’années. Selon les informations dont nous disposons, la SMB est entrain de licencier hormis les représentants des travailleurs plus de 300 employés pour motif de grève illégale et sans les droits légaux et conventionnels.
Pourtant, nous sommes toujours dans l’attente, et conformément au PV des lettres qui doivent être envoyées aux deux ministères, lettres relatives aux contrats des travailleurs et aux raisons de la suspension des activités.
Notre adresse aux autorités de la transition
Voici une société où certains responsables de par leur statut et leur relation avec l’ancien régime ont toujours foulé aux pieds les lois de la République, violé les protocoles d’accords entre parties et n’ont jamais respecté le code du travail. Aujourd’hui comme ils sont sous les feux des projecteurs ils crient à l’illégalité comme si eux ils ont toujours agi dans la légalité.
Sous le cautionnement du Directeur Général et son acolyte, la coterie et l’affairisme se sont développés à la SMB. Nous avons toujours crié qu’un audit à tous les niveaux s’avérait plus que nécessaire pour éviter à notre chère société de sombrer dans les abîmes. Malheureusement, comme ces derniers sont les parrains de cette supercherie, nos cris n’ont jamais eu d’échos favorables.
Du reste, le sit-in des travailleurs était valable et légitime au vu de ce qu’ils ont endurés. Nous pensons que la Direction SMB doit s’attaquer aux réelles causes qui ont entrainé cette crise au lieu de faire de la diversion par des condamnations de droits du mouvement des travailleurs.
C’est malheureux qu’AVOCET MINING ait choisi de sacrifier leur investissement et plus 300 travailleurs sur l’hôtel du DG et son acolyte.
Pour notre part, nous sommes d’accord que l’esprit de la transition est qu’il faut désormais s’inscrire dans la légalité. Mais force est de reconnaître que ces dirigeants n’étaient plus légitimes à leur poste après l’insurrection populaire. Ils représentent même un danger pour la transition au regard de leur responsabilité dans l’évolution de la situation.
De nos jours, le courroux des travailleurs ne cesse de s’amplifier. Pour certains, la SMB les a débauchés de certaines entreprises pour les jeter ensuite dans la rue.
Notre pays a des lois, même si la SMB veut se séparer de ses employés, cela doit suivre une procédure légale et en respectant le PV dressé lors de la suspension des activités. C’est dans ce contexte que nous exhortons les autorités à s’impliquer hautement pour que la SMB ne foule pas aux pieds à nouveau un document légal.
Les Représentants des travailleurs de la SMB-SA
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