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Parti pour le développement et le changement : « Personne ne votera encore par suivisme ou par peur », Saran Séré/Sérémé
Publié le mardi 30 decembre 2014  |  Le Quotidien
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© aOuaga.com par G.S
Modification de l`article 37 : des femmes de l`opposition veulent marcher
Dimanche 26 octobre 2014. Ouagadougou. La coordination des femmes de l`opposition et de la société civile ont animé une conférence de presse pour annoncer une marche qu`elle compte organiser le 27 octobre dans la capitale burkinabè contre le projet de loi relatif à la modification de l`article 37 de la Constitution. Photo : Saran Sérémé, présidente du Parti pour le développement et le changement (PDC)




Les cadres du Parti pour le développement et le changement (PDC) se sont réunis pour réfléchir afin d’affûter leurs armes pour affronter la période de l’après insurrection populaire qui a vu partir Blaise Compaoré. Après la victoire, c’est la bataille qui continue et le PDC sensibilise, dans ce sens, ces militants. « Allez dans les campagnes pour sensibiliser les populations en vue d’imprimer les idéaux et les couleurs du parti dans tous les coins et les recoins du Burkina », a exhorté ses cadres, Saran Sérémé, lors d’une rencontre du parti, le 28 décembre 2014.
Les militants et sympathisants du Parti pour le développement et le changement, après avoir réussi le challenge de mobilisation dans le Sourou, est à la conquête du Kadiogo, a annoncé Saran/Séré Sérémé lors d’une rencontre des cadres de son parti, à Ouagadougou. Après la victoire du peuple, le 30 et le 31 octobre 2014 qui a permis le départ de Blaise Compaoré, le PDC n’entend pas dormir sur ses lauriers mais multiplie les rencontres pour sensibiliser ses militants que la lutte continue. En effet, c’est dans un siège décoré aux couleurs du parti que les cadres, les militants et les sympathisants se sont retrouvés dans la soirée, du 28 décembre 2014, pour réfléchir sur les stratégies à mettre en œuvre pour la victoire finale en 2015. Après avoir observé une minute de silence en mémoire des martyrs de l’insurrection populaire d’octobre 2014, les différents responsables du parti ont adressé un message d’exhortation aux militants. Pour le vice-président du parti, Boureima Cissé, le PDC a grandement contribué à la réussite de l’insurrection populaire, malgré la modestie de la présidente. Il s’est réjoui du fait que le PDC avance depuis sa création. Il a invité à maintenir le cap de la mobilisation jusqu’à la victoire finale. « Pour les élections à venir, le PDC ne jouera pas la politique de la chaise vide », a-t-il indiqué. Il a expliqué que l’année 2015 sera celle de la victoire, de la santé et de la prospérité. Le coordonnateur du parti dans les Hauts-Bassins, Moussa Traoré, a abondé dans le même sens et a loué le courage et la bravoure de leur présidente. Quant à la présidente du parti, Saran Séré/Sérémé, elle a salué la fidélité des militants aux idéaux du parti depuis sa création.
« 2015 est l’année du combat »
Pour elle, rien n’est encore gagné. Après avoir congratulé les militants pour leurs efforts et surtout les femmes qui ont affronté, au risque de leur vie le régime de Blaise Compaoré avec les spatules, elle a dit ceci : « Le vrai combat commence à partir de maintenant. 2015 est l’année du combat ». C’est pourquoi, elle a invité les militants de son parti à se « lever pour aller dans les campagnes et sillonner ces campagnes pour sensibiliser les populations ». « La campagne n’est pas ouverte, mais le travail de sensibilisation des citoyens doit être fait ». En ce qui concerne la réouverture du fichier électoral d’ici à février 2015, elle a expliqué qu’il est nécessaire que les populations s’y inscrivent massivement. « Personne ne votera encore par suivisme ni par peur », a-t-elle renchéri. Saran Sérémé/Séré a laissé entendre que son parti est un parti de paix, d’ hommes intègres et d’hommes et de femmes responsables. Elle a appelé les uns et les autres à prôner la tolérance et la paix dans l’esprit des vertus promues par son parti à savoir : Le respect de soi, le respect d’autrui et la responsabilité de ses actes. « En tant que mère, nous ne voulons pas voir nos enfants hors des frontières. Que ces enfants rentrent chez nous et assument leurs actes. Nous rappelons que Blaise Compaoré est chez lui au Burkina. Nous ne sommes pas fiers de le voir se balader de pays en pays. Nous ne sommes pas pour la chasse aux sorcières, mais nous prônons l’inclusion pourvu que les uns et les autres assument leurs actes », a-t-elle lâché. C’est dans cette note d’espoir que Saran Séré/Sérémé a encouragé ses militants à travailler pour une assise forte du parti partout sur le territoire national. Des prestations d’artistes ont permis aux militants de s’égayer
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