Nouvelle Eglise des AD de Cissin 1 : une dédicace, une retraite #aOuaga

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Nouvelle Eglise des AD de Cissin 1 : une dédicace, une retraite

Publié le lundi 29 decembre 2014 | L`Observateur Paalga

© Autre presse par DR
Nouvelle Eglise des AD de Cissin 1 : une dédicace, une retraite

La construction de la nouvelle église des Assemblées de Dieu (AD) de Cissin 1 dans la région de Ouaga-Ouest a duré 16 ans et a coûté quelque 300 millions de francs CFA essentiellement supportés par les membres de cette assemblée. Un évènement s’est greffé à la dédicace de ce joyaux de 3 000 places : l’admission à la retraite du fondateur de ladite église, le pasteur Jean-Baptiste Sawadogo qui s’est illustré comme le porte-flambeau de l’œuvre missionnaire des AD à travers le monde. Des milliers de personnes ont été témoins de ces deux événements cumulés le 27 décembre 2014.

Selon l’historique fait par le président du comité de construction, le pasteur Jean Kiemdé, la première église des AD de Cissin 1 fut érigée en banco amélioré en 1982.Celle-ci ne pouvant plus contenir les fidèles en dépit des départs de certains membres pour les annexes de Cissin 2 et de Wendpanga, le pasteur principal Jean-Baptiste Sawadogo émit l’idée d’ériger un autre bâtiment plus spacieux et confortable. La première pierre fut posée le 21 mars 1998. Après 16 ans de don de soi des hommes, femmes, enfants, jeunes et vieux du Burkina et de l’extérieur, le résultat est là : un joyau d’environ 3000 places bâti à niveau sur 750m2. Quant au coût de la réalisation, il va chercher dans les 300 millions de francs CFA dont plus de 200 millions sur fonds propres. Le pasteur Jean Baptiste Sawadogo ne pouvait pas trouver meilleur moment que la dédicace de ce Temple pour son admission à la retraite.

Né en 1944 à Kaya dans le village de Tiwèèga, ce serviteur de Dieu déclina la proposition à lui faite de rester pour servir en Agleterre où il a été formé, précisément à international Bible Training Institute. Il rentre alors au pays en 1973 avec sa question fétiche reprise à l’Apôtre Paul sur la route de Damas: «Seigneur, que veux-tu que je fasse ? » (Actes 9 verset 6). Pour le savoir et bien le faire, il fallait se marier et cela s’est concrétisé le 28 décembre 1974 avec comme heureuse élue Marie Rose Rapadamnaba. De Kaya à Cissin en passant par le foyer des étudiants à la zone du bois à Ouagadougou, il s’est toujours illustré, selon les différents témoignages, en bon serviteur pour gagner des âmes à Christ. Ancien président national de la jeunesse des AD, ancien membre du bureau exécutif national des AD, administrateur du Conseil général des AD jusqu’à sa retraite, ce père de deux enfants (Somyag-wendê Chantal et Barkwendé Franck) est surtout connu pour avoir dirigé la vision missionnaire des AD (VIMAD) de 1984 à 2014. A ce titre, il a voyagé de par le monde avec pour seul souci la promulgation de l’Evangile.

A 70 ans, il a décidé de remettre les clés de l’église à l’église nationale des AD, qui, à son tour, les a remises à la région de Ouaga-Ouest, laquelle les a transmises à la sous-région de Boumiougou Sud. Finalement, elles ont échu entre les mains du pasteur Douglas Ouédrago qui n’est autre que le fils de feu pasteur Jean Pawentaoré. Ce nouveau responsable dit vouloir imiter son grand-père, Ségnogo Ouédraogo, son père Pawendtaoré, surtout son maître, Jean Baptiste Sawadogo, au pied desquels il a appris pendant plus d’une décennie. « Permettez-moi d’exhorter les frères et sœurs à se réjouir toujours dans le seigneur. Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Posez-vous toujours cette question dans tout ce que vous entreprendrez… permettez-moi de demander pardon à toutes celles et à tous ceux que nous avons offensés dans l’exercice de notre ministère, je demande à Dieu de veiller sur vous », a dit le désormais pasteur à la retraite qui n’a fait que changer de fusil d’épaule en jouant son rôle de surveillance. Le président de la FEME, le pasteur Samuel Yaméogo, invité d’honneur, et le président de conseil général des AD, le pasteur Michel Ouédraogo, qui a présidé l’événement, ont tous dit leur admiration pour ce serviteur de Dieu qui a su cheminer avec celui en qui il a cru et a invité toute l’Eglise à perpétuer son œuvre.

Abdou Karim Sawadogo