La fête de Noël est l’une des grandes manifestations de la famille chrétienne célébrée chaque 25 décembre de l’année. A l’occasion,le pasteur principal de l’Eglise de Dassasgho, Philémon Salam Saba, donne son avis sur cette commémoration.
Le 25 décembre prochain, les chrétiens du monde entier célèbrent la fête de Noël ou de la Nativité. Que l’on soit catholique ou protestant, Noël est considéré comme le rappel de la naissance de Jésus-Christ. « Noël, c’est la commémoration de l’anniversaire de la naissance de notre sauveur. Pour nous évangéliques, Noël va au-delà d’une fête. C’est un rappel de ce que Dieu a fait pour l’humanité », indique le pasteur principal de l’Eglise de Dassasgho, Philémon Salam Saba. Il poursuit que dans la bible, il est dit que l’homme a été créé par Dieu et a failli par le pêché et n’était plus en parfaite communion avec lui. Aussi ajoute-t-il, « dans le même livre, il est souligné que c’est l’âme qui a péché qui mourra, qui doit payer pour sa faute ». « C’est pourquoi, Dieu a décidé de se charger en devenant homme, s’incarner pour payer à notre place. Noël, c’est donc ce rappel qu’il y a eu un jour Dieu qui s’est fait homme et est venu habiter parmi nous », confie Philémon Salam Saba. Quant à la date exacte de la naissance de Jésus-Christ, le pasteur dit ne pas pouvoir la donner car au temps de la naissance de Jésus, on ne disposait pas d’acte de naissance. Pour lui, l’essentiel est de se souvenir de cet acte important que Dieu a posé pour le salut de l’humanité. « Au niveau des Assemblées de Dieu, nous fêtons la naissance du Christ en deux étapes. D’abord, il y a Noël que nous fêtons le jour du 24 décembre où les fidèles se retrouvent pour des louanges, théâtres et des récitations des versets bibliques parlant de la naissance de Jésus. Le 25 décembre, c’est encore un culte où on se rappelle comment Dieu a accompli sa promesse », précise M. Saba. En effet, il regrette que de nos jours, la fête de la Nativité soit devenue beaucoup plus familiale. Il rappelle que tout ce qui s’accomplit doit l’être sous le regard du seigneur. A l’occasion de cette commémoration, « le berger du Seigneur » souhaite à tous les Burkinabè un joyeux Noël, une bonne fête dans la paix, dans la santé et surtout dans la foi. « Je voudrais me souvenir aussi de tous ceux qui sont malades, affligés ou qui se sentent seuls, que cette fête leur fasse connaître qu’ils ne sont jamais seuls car Dieu est avec eux. J’invite tous les chrétiens à apporter leurs soutiens à toutes les personnes qui sont dans le besoin, parce que pour moi, c’est cela aussi le Noël », déclare-t-il. Par ailleurs, il a rendu grâce à Dieu pour son assistance lors des élections législatives et municipales et salue aussi le peuple burkinabè pour sa maturité politique. « Je demande à tous les acteurs de préserver la paix parce qu’elle est le nerf de notre développement. Bonne fête et que le Seigneur bénisse le Burkina Faso », conclut-il.