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Bobo-dioulasso: les jeunes du secteur 12 inquiets pour leur terrain de sport
Publié le dimanche 28 decembre 2014  |  FasoZine




C’est un litige qui porte sur un espace de 23 068 m2 situé au secteur 12 (ex quartier Niéneta) de Bobo-Dioulasso. Et les rencontres entre les protagonistes se suivent mais se ressemblent malheureusement, car aussi infructueuses les unes que les autres, au grand dam des jeunes de cette partie de la deuxième ville du Burkina Faso. Eux, ils ne veulent qu’une chose: que plus aucune menace ne pèse sur leur terrain de sport, baptisé «Mogo ma mogo wélé».

«Il faut que Mogo ma mogo wélé continue de faire le bonheur des jeunes du secteur 12 qui s’en servent comme terrain de sport.» C’est avec cette détermination qu’il affirme être celle de tous les habitants de Niéneta que Ousmane Sanou dit Zico, entend arriver au bout de l’affaire dite désormais «Mogo ma mogo wélé». Pour le Directeur général du Groupe Maxi-Afrique, lui-même féru de football, cet espace dont le sieur Tikouka Théodore Ouédraogo réclame les droits de propriété en brandissant un Permis urbain d’habiter (PUH) est une réserve administrative.

«En dehors de ce PUH qui date de 1977 et qui ne nous parait pas suffisant pour se dire propriétaire de ce vaste espace, classé sur le plan cadastral comme une réserve, M. Ouédraogo ne dispose d’aucun autre document justificatif idoine». Qui plus est, ajoute Zico, membre de la cellule ad hoc pour la défense de «Mogo ma mogo wélé» contre toute tentative d’usurpation, «la procédure normale n’a été respectée à aucun moment».

De source proche du dossier, Tikouka Théodore Ouédraogo, avant de céder l’espace à un opérateur économique qui veut en faire aujourd’hui un garage et des boutiques de rue, le destinait à l’érection d’un institut de formation. «Dans ce cas, estime Ousmane Sanou, il aurait fallu que M. Ouédraogo dispose d’un arrêté de concession provisoire et d’un délai de réalisation de 3 ans. Au bout de ce temps, la réalisation de l’institut de formation comme preuve tangible, M. Ouédraogo pouvait maintenant obtenir un arrêté de concession définitive».

Débouchant sur le constat que ceux qui se réclament premier propriétaire et deuxième acquéreur du terrain ne produisent aucun document véritable et vrai, «et brillent du reste par leur absence lors de certaines rencontres pour trouver une solution au problème», les jeunes de Niénéta appellent les autorités à la rescousse pour sauver leur terrain de sport.

MY
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