Politique
Une initiative lancée pour la réhabilitation du siège du parlement burkinabè
Publié le dimanche 28 decembre 2014 | Agence de Presse Africaine
|
Un collège d’une douzaine de personnalités de la société civile burkinabè vient de lancer une « initiative citoyenne pour la réalisation d’un complexe parlementaire intégré », a appris APA samedi à l’issue d’une conférence de presse à Ouagadougou.
En plus du complexe intégré comportant un nouveau siège de l’Assemblée nationale, il s’agira également d’ériger un musée sur les ruine du parlement burkinabè, saccagé et incendié lors de l’insurrection populaire de fin octobre dernier.
Porté par un groupe de douze personnes, cette initiative, selon les concepteurs, « peut s’appuyer sur le projet d’extension de l’Assemblée nationale déjà programmé dans le budget de 2015 de l’institution avant l’insurrection, prévoyant notamment, l’acquisition de terrains voisins ».
Selon les initiateurs, cette opération « vise à marquer la démocratie burkinabè en renouveau, à en cimenter la légitimité dans le financement populaire de la construction du musée et à frapper la conscience des populations, des politiques et des dirigeants actuels et futurs ».
« Elle portera également, à l’intérieur du pays, en Afrique et ailleurs dans le monde, un message d’attachement du peuple burkinabè à des institutions réellement démocratiques », a-t-on précisé au cours de la conférence de presse.
De façon concrète, il va s’agir d’ériger le nouveau siège du parlement, à partir d’un financement sur une quête populaire, d’une part, et par l’effort des gouvernants et des institutions publiques, d’autre part.
« Le comité d’initiative fonde la légitimité de la quête populaire de financement du projet de musée sur cette exigence permanente d’alignement du train de vie de l’Etat sur la situation réelle du pays», peut-on lire dans la déclaration liminaire.
Le comité d’initiative est composé des juristes Luc Marius Ibriga et Luther Yaméogo, des journalistes Aïssata Sankara, Boureima Ouédraogo et Edouard Ouédraogo, des cinéastes Gaston Kaboré et Fanta Nacro.
Il comprend aussi l’artiste musicien Serge Bambara alias Smockey, la diplomate Anne Konaté, la notaire Me Françoise Ki-Zerbo, le magistrat Chrysogone Zougmoré et l’économiste chercheur Dr Ra-Salga Seydou Ouédraogo.
Ces personnes, a-t-on appris, vont gérer la conception, la coordination, la réalisation et l’évaluation, sous contrôle, du projet.
La conférence de presse de ce samedi, selon les conférenciers, tient lieu d’annonce officielle de l’évènement et « ouvre une phase préparatoire visant à affiner le projet et à établir un large consensus et une vision partagée avec la société ».
ALK/od/APA
Commentaires
Sondage
Autres articles
Le défenseur burkinabè de Lyon Bakary Koné sacré “Etalon d’or 2014”
Agence de Presse Africaine - 27/12/2014
Burkina Faso : Une quinquagénaire, cerveau présumé d’une bande de délinquants appréhendée
Agence de Presse Africaine - 27/12/2014
Vers le recrutement d’un nouveau DG pour la Radiodiffusion télévision du Burkina
Agence de Presse Africaine - 26/12/2014
Burkina Faso : le CSC déplore les « allusions aux appartenances ethniques et religieuses »
Agence de Presse Africaine - 26/12/2014
Un nouveau plan stratégique 2015-2020 pour la filière semencière
Agence de Presse Africaine - 26/12/2014
Tous les articles d'actualités
Agence de Presse Africaine - 27/12/2014
Agence de Presse Africaine - 27/12/2014
Agence de Presse Africaine - 26/12/2014
Agence de Presse Africaine - 26/12/2014
Agence de Presse Africaine - 26/12/2014