Le ministère des Mines, des Carrières et de l’Energie a organisé, le jeudi 20 décembre 2012 à Ouagadougou, la 2e session de son Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) qui a porté sur les performances de l’année 2012 et le programme d’activités 2013.
La seconde session et la dernière du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) des Mines, des Carrières et de l’Energie, tenue le 20 décembre 2012, avait au menu deux points : l’examen et l’adoption du rapport de performance au 30 juin 2012 des secteurs en charge des Mines ainsi que le programme d’activités 2013.
Pour le ministre en charge des Mines, Salif Lamoussa Kaboré, il y a des motifs de satisfaction, au regard des résultats des missions exécutées par son département au cours du premier semestre de l’année 2012 dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) et du programme quinquennal du président Blaise Compaoré : « Bâtir, ensemble, un Burkina emergent ».
Dans le domaine de l’énergie, le ministère a travaillé essentiellement à accroître de façon significative, l’offre d’énergie à moindre coût. Comme acquis, M. Kaboré a cité l’achèvement des travaux complémentaires de renforcement des lignes d’interconnexion électriques 132 kV (kilo volt) Kompienga- Bagré- Tenkodogo- Ouagadougou, pour sécuriser davantage l’alimentation du Centre régional de consommation de Ouagadougou (CRCO) et la réalisation de l’étude d’analyses et de conseil pour le développement de la filière solaire au Burkina Faso. « Beaucoup de localités ont été électrifiées et l’offre d’énergie a aussi augmenté avec l’installation de la centrale de Komsilga. A cela s’ajoutent deux nouvelles installations qui vont encore venir renforcer le secteur de l’énergie, notamment à Bobo et à Komsilga », a confié le ministre. Parlant des énergies renouvelables, notamment le solaire avec les centrales de SEMAFO et de Zaktouli et des interconnexions avec le Ghana, M. Kaboré a laissé entendre : « Ce sont ces éléments qui vont nous permettre d’assurer l’approvisionnement de notre pays ». Cependant, le département en charge des Mines et de l’Energie doit continuer d’améliorer l’offre et la desserte d’énergie à moindre coût. Et pour cause : « nous sommes dans un secteur qui est difficile, un secteur qui ne souffre pas d’insuffisances. La demande d’énergie augmente chaque année de 8 à 10%... », a précisé M. Kaboré. Mais une synergie d’action de tous les acteurs du domaine de l’Energie et des Mines, à savoir les partenaires techniques et financiers ainsi que les clients, permettrait, de son avis, de relever les défis.
Selon le ministre, le secteur des mines au Burkina Faso connaît un engouement. Outre les six grandes mines et les deux petites mines d’or en production, il est prévu, la construction de deux mines supplémentaires. Le pays a délivré plusieurs titres miniers (162) et autorisations de recherches minières en 2012. La production totale d’or se situait à 482 696 onces, soit 15, 013 tonnes au 30 juin 2012. 98% de cette production est industrielle.
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