Burkina : Le gouvernement de transition dit ne pas être préoccupé par les déplacements de l’ex-président #aOuaga

News

Politique

Article

Politique

Burkina : Le gouvernement de transition dit ne pas être préoccupé par les déplacements de l’ex-président

Publié le jeudi 25 decembre 2014 | AIB

© aOuaga.com par G.S
Gouvernement de transition : premier Conseil des ministres de prise de contact
Lundi 24 novembre 2014. Ouagadougou. Palais présidentiel de Kosyam. Les membres du gouvernement de transition se sont retrouvés, au lendemain de leur nomination, pour le premier Conseil des ministres de prise de contact. Photo : Auguste Denise Barry, ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité

OUAGADOUGOU – «Les mouvements de l’ex-président nous importent peu »,a déclaré mercredi, le ministre de l’Administration territoriale Auguste Denise Barry, à propos des déplacements du président déchu Blaise Compaoré.

« Les mouvements de l’ex-président (Blaise Compaoré), nous importent peu. Nous ne sommes pas inquiets (de ses déplacements)», a déclaré le Colonel Barry, lors d’un point de presse.

Chassé du pouvoir en fin octobre par une insurrection populaire, Blaise Compaoré a trouvé refuge en Côte d’Ivoire, d’où il est revenu le 12 décembre 2014, après un séjour de trois semaines au Maroc.

Denise Auguste Barry estime que ces mouvements ne sont pas à même de « perturber » le sommeil des Burkinabè.

Il s’est dit au contraire préoccupé par le renforcement de la sécurité intérieure, dans un contexte marqué par la montée du terrorisme à travers le monde.

« Nous appelons tout le peuple à soutenir le gouvernement de transition» car, «les bourgeons» de l’ancien régime demeurent toujours, a expliqué le ministre, ajoutant que «nous allons tout de même «prévenir avant qu’il ne soit tard ».

L’ancien conseiller militaire à la présidence, a annoncé le déploiement de 4 866 agents de forces de défense et de sécurité pour sécuriser les personnes et les biens en ces fêtes de fin d’années.

« Nous avons constaté des cas de banditisme et de vandalisme. Nous devons travailler à relever ces défis. Même si la sécurité à 100% n’existe pas, nous allons faire le maximum», a laissé entendre M. Barry.

ndt/taa