Trafic de bébés au Niger : Alizéta Ouédraogo impliquée? #aOuaga

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Trafic de bébés au Niger : Alizéta Ouédraogo impliquée?

Publié le mercredi 24 decembre 2014 | FasoZine

© Autre presse
Alizéta Ouedraogo
Presidente de la Chambre de commerce et d`industrie (CCI) du Burkina Faso.

La femme d’affaires burkinabè Alizéta Ouédraogo est-elle impliquée dans l’affaire de trafic de bébés qui a secoué tout récemment le Niger ? Son nom apparait dans l’ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel de Niamey qui ordonne le jugement de Hama Amadou, son épouse et trente coinculpés, selon Jeune Afrique.

« Selon le juge, elle aurait joué un rôle central dans le trafic » note Jeune Afrique qui dit avoir consulté l’ordonnance de renvoi. « Elle recrutait des candidats parmi les couples stériles et les orientait vers Ore, la ville du Sud nigérian où s’organisait le trafic. Elle les mettait alors en contact avec un certain Benjamin, un Yoruba résidant à Ouagadougou », affirme le document cité par l’hebdomadaire panafricain. Elle n’est cependant pas inculpée.

L’affaire a entrainé la fuite de l’ancien président de l’Assemblée nigérienne vers le Burkina Faso puis la France. Il nie toute implication, invoquant plutôt un complot. L’instruction est close et son épouse emprisonnée depuis à Niamey devrait comparaitre début 2015 ainsi que d’autres personnalités nigériennes accusées de trafic de bébés. Parmi eux, outre Amadou et son épouse : l’ancien ministre Abdou Labo, Moussa Haitou, ancien directeur général de la Sonibank, et Maliki Barhouni, l’ancien secrétaire général de la Chambre de commerce de Niamey. 32 coïnculpés bénéficient d’un non-lieu.

Proche de la famille de l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré, Alizéta Ouédraogo, elle, vit en exil en France depuis l’insurrection populaire. Une burkinabè a déjà été interpellée au Benin dans le cadre de cette affaire.