Société
Le diagnostic du fonctionnement fait par le personnel
Publié le mardi 23 decembre 2014 | Sidwaya
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La dernière assemblée générale des Editions Sidwaya de l’année 2014 s’est tenue le jeudi 18 décembre 2014, dans la salle de la rédaction du «quotidien» Sidwaya. Cadre de concertation par excellence entre l’administration et le personnel de l’entreprise, cette rencontre a permis de faire le point sur les «maux» qui freinent le fonctionnement efficace du Journal de tous les Burkinabè et interpeller ses premiers responsables.
Trois points ont été inscrits à l’ordre du jour de cette dernière assemblée générale de l’année 2014. Il s’agit du compte rendu du conseil d’administration des Editions Sidwaya, la 29e du genre, le bilan de l’organisation du cinquantenaire de l’Agence d’information du Burkin (AIB) et du trentenaire de Sidwaya et enfin les divers. Après une brève introduction faite par le directeur général des Editions Sidwaya, Rabankhi Abou-Bâkr Zida, le directeur de l’administration et des finances, Zoumité Arnaud Boni, a fait le compte rendu exhaustif du dernier conseil d’administration, tenu le 8 décembre 2014. De ce bilan, il ressort que le programme d’activités de l’année 2015 et le projet du budget de fonctionnement, entre autres, ont été validés par le Conseil d’administration, sous réserve de la prise en compte d’un certain nombre de recommandations. Quant au secrétaire général des Editions Sidwaya, Issa Soma, il a fait le bilan de l’organisation de la célébration groupée du cinquantenaire de l’AIB et du trentenaire de sidwaya. D’un montant global de 56 millions, le budget de l’organisation de la manifestation a été exécuté. Il a néanmoins précisé que la «Maison commune« reste redevable à certains prestataires qui n’ont pas fournies les pièces comptables exigées pour le paiement. L’intervention de ces deux responsables a suscité de part et d’autre, des questions d’éclaircissement. Le délégué du personnel des Editions Sidwaya, Konwoman Rufin Paré a posé une kyrielle de préoccupations relatives au mode de composition du comité d’organisation, aux difficultés qui en ont résulté et demandé des explications sur le motif de non-paiement de certaines factures en souffrance par le « journal de tous les Burkinabè ».Il s’est ensuite attardé sur la vétusté des outils et matériels de travail. Point par point, la série des questions des travailleurs a reçu des éléments de réponse. Pour le premier responsable des Editions Sidwaya, Rabankhi A. Zida les difficultés de fonctionnement du groupe de presse sont inhérentes à son statut d’Etablissement public de l’Etat qui, selon lui, ne donne pas trop de marge de manœuvre et de management. Il a également pointé du doigt le temps relativement court imparti à la direction générale de Sidwaya pour l’organisation de ces anniversaires. C’est ce qui a expliqué la mise en place d’un comité avec des volontaires. S’agissant de la non prise en charge des membres de ce comité d’organisation, M. Zida a été sans équivoque : « le contrôle financier a indiqué que l’arrêté portant rétributions ne concerne pas les EPE. Donc, a-t-il poursuivi, il ne dispose pas de base légale pour servir des rétributions aux membres du comité d’organisation des festivités». Au nombre des multiples préoccupations, celle qui a retenu l’attention des travailleurs a été celle liée à l’immixtion des responsables à l’interne dans le traitement de l’information. « Nous avons encore par devers nous des articles qui ne respectent pas les normes d’éthique et de déontologie. Nous sommes des professionnels et nous devons le demeurer », a précisé le directeur général. Prenant ses collaborateurs à témoin des limites de certains journalistes dans la collecte et le traitement de l’information, Rabankhi Abou-Bâkr Zida s’est dit disposé à échanger avec les différentes rédactions dans le seul souci de servir des informations justes et de qualité aux lecteurs. Avant de lever la séance, le Directeur général a informé les agents que les capacités financières actuelles de la maison suite au paiement des mesures sociales ne permettent
pas de régler la question des avancements de 2013. Sur ce, il a invité l’ensemble des travailleurs à se mettre au travail pour que la maison puisse générer suffisament de ressources à même de lui permettre de financer ses ambitions.
Kafouniba Christien SOME
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